L’amicale des douanes est supposée être une association à but lucratif. Depuis sa création, elle a amassé plusieurs dizaines de milliards d’ouguiya provenant de sources diverses : prélèvements directs sur tous TS (travail supplémentaire) de tout douanier du préposé au colonel, contributions des différents chefs de bureau des douanes pour des montants énormes (500.000 UM par chef de bureau pour la construction d’un projet de clinique qui n’a jamais vu le jour), recettes des compétitions sportives auxquelles participent les équipes des douanes et autres dons et pourboires provenant de l’univers des douanes.
Les différents barons de la douane qui se sont succédés à la tête de l’amicale ont tous rivalisé dans les détournements des fonds de cette association.
Mais le plus grand prédateur de l’amicale est son actuel président monsieur Sid’El Moctar "Ould Sydonia" Ould Ely.
Certains initiés disent qu’il a utilisé les fonds de l’amicale pour construire ses villas à Nouakchott, son château à Boutilimit et les stations services et complexes touristiques à la sortie de Boutilimit vers Zemzem, du temps où l’amicale des douanes était une affaire de fraction tribale à la recherche d’identité.
C’est aussi grâce aux fonds de cette amicale que notre Sid’El Moctar a financé, on se le rappelle, les tristement célèbres cérémonies dînatoires pour annoncer son appartenance à Oulad Ahmed qui l’ont rejeté nonobstant la présence émirale de Ahmed Salem Ould Lehbib, de L’érudit Mohamed Salem Ould Adoud, du notable Ould Hmeimed et le chef général banquier Ahmed Salem Ould Boune Moctar. Même Boidiel, l’ex redoutable Pantagruel était de la fête.
C’est également avec l’argent mal acquis de l’amicale et du Sydonia que Sid’El Moctar a volé la vedette lors de l’organisation du tir à la cible du Trarza.
Non seulement il a supporté tous les frais de cette invitation (hébergement, nourriture, enveloppes pour griots et journalistes peshmergas) mais aussi il distribua des sommes faramineuses aux vautours qui gravitaient autour de l’évènement.
Une enquête diligentée par l’ancien directeur général des douanes monsieur Mohamed Ould Mohamedou a constaté que les caisses du Sydonia et de l’amicale étaient vides.
Sid’El Moctar fut alors relevé des ses fonctions de patron du Sydonia et de président de l’amicale des douanes sous l’ère de la transition démocratique (avènement de l’ex CMJD).
Ould Mohamedou n’a pas voulu peut être l’envoyer en justice pour détournement des fonds publics. Cette abnégation subtile de l’ex DG des douanes a quand même été l’occasion pour Sid’El Moctar de méditer son éternel statut d’homme de la périphérie de Boutilimit.
Aujourd’hui, grâce à ses nouvelles connexions avec l’entourage du nouveau patron des douanes (l’actuel DGD) auquel il fait une cour assidue, Sid’El Moctar rebondit à la tête de l’amicale qu’il connaît bien !
Mais pourquoi l’amicale des douanes, association à but lucratif occupe-t-elle toujours illégalement des locaux propriétés de l’Etat (bâtiments mitoyens les bureaux des douanes-ville qui servaient de résidence au chef de ce bureau, deux bureaux à la cité des douanes entre autres). Ça c’est une autre affaire qui doit intéresser l’inspection générale D’Etat
Connexion criminelle Sydonia-Debellahi ou le vol par "écrasement" du trésor public.
A la création du bureau des douanes du port en 1984 sous le commandement du colonel des douanes Mohamed Salem Ould Breidleil comme chef de bureau et Debellahi comme chef de visite, il y’a plus d’un quart de siècle déjà, des impayés au trésor public ont été cumulé par des mauvais citoyens comme Hademine, Eminou Ould Khouna, Dneiden entre autres. Puis un long temps passa sous l’époque de Boidiel trésorier de la République quand Dneiden changea plusieurs fois d’agrément en douane.
Vint alors l’époque de N’diaga Dieng et Mohamed Ould Mohamedou fut nommé chef de bureau des douanes du port de l’amitié.
Les impayés ont atteint à cette époque plusieurs dizaines de milliards d’ouguiya.
Il y’a lieu de préciser ici que monsieur Debellahi a toujours survécu comme chef de visite aux différents changements de chefs de bureau du port, depuis la création de ce dernier par les chinois et qu’il est revenu en 2005 comme chef de bureau jusqu’à nos jours, pour des raisons inexpliquées et inexplicables. Jusqu’à quand et pourquoi laisse-t-on sévir un fossoyeur pendant plus d’un quart de siècle ? Cela interpelle toute la république.
Rappelons également que depuis cette époque, monsieur Debellahi, en complicité avec Sid’El Moctar comme chef du Sydonia, a inauguré la pratique de "l’écrasement" des impayés qui consiste à détourner les biens de la Nation.
Exemple : monsieur x est un commerçant qui a accumulé cinq cent millions d’ouguiya (500.000.000 UM) d’impayés. Alors Debellahi, après avoir arrêté l’opération conjointement avec Sid’El Moctar, procède à l’écrasement de la plus grande partie du montant trois cent millions d’ouguiya (300.000.000 UM). Cela veut dire qu’à la place de cinq cent millions d’ouguiya (500.000.000 UM) monsieur x devient redevable de deux cent millions d’ouguiya (200.000.000 UM).
Il donne alors cent millions d’ouguiya (100.000.000 UM) cash et rubis sur ongles à Debellahi et verse cent millions d’ouguiya (100.000.000 UM) au trésor public.
Voilà comment le duo Debellahi-Sid’El Moctar a écrasé le trésor public pour une longue période.
C’est aussi grâce à ce genre d’opérations d’"écrasement" que ces deux officiers des plus malhonnêtes du corps sont devenus aujourd’hui les douaniers les plus riches de la République.
Mais que fera aujourd’hui Debellahi de son passif humanitaire ?
De sources fraîches provenant du premier contingent des réfugiés mauritaniens revenus dans le pays, des expulsés avaient laissé derrière eux, en 1989 des conteneurs remplis de matériels et équipements pour la pêche artisanale.
L’éternel douanier du port, en l’occurrence Debellahi Ould Moctar actuellement chef de bureau titulaire des douanes du port de nouackchott, aurait fait main basse sur les conteneurs en question par le truchement de requêtes (vente aux enchères) alors qu’il était l’unique soumissionnaire.
Les mêmes sources provenant des réfugiés encore au SENEGAL, ajoutent que c’est grâce à la vente de ces conteneurs que Debellahi a construit son palace d’Atar.
Que fera-t il donc pour réparer les préjudices qu’il a fait subir aux pauvres réfugiés mauritaniens aujourd’hui de retour ? Mais l’homme n’est pas à son premier crime économique !
Une occasion d’or s’offre pourtant à lui aujourd’hui, pour réparer ses torts : rembourser au trésor public les montants "écrasés" avec Sydonia et dédommager les réfugiés dont il a détourné les conteneurs. Il pourra faire cela en vendant ses villas et palace ou au moins une partie. Pour l’instant l’homme revient de la France après s’être prélassé dans les somptueux hôtels parisiens. Debellahi dit en confidence que de toute façon, il ne quittera pas le PANPA parce qu’il a donné le biberon au nouveau DGD qui l’a accepté. Vrai ou faux ? WAIT AND SEE.
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