jeudi 20 juillet 2023

Politique et noblesse : Ould Cheikh Sidya se rabaisse !

 


On apprend de sources proches de Ahmed Ould Haroun Ould Cheikh Sidiya , candidat à la présidentielle de 2024 ,  qu’ une association des fils de ‘’grandes tentes’’ ( Awlad Lekhyam Lekbar) est entrain de voir le jour pour regrouper des intellectuels brillants issus des titres de noblesse  !

Déjà les forgerons ont une association, les Haratines en ont plusieurs, les griots aussi alors pourquoi pas les anciens maitres du pays, fils de ‘’grandes tentes’’ ? Etre de ‘’grande tente’’ est pourtant toujours un avantage pour accéder à une haute fonction de l’Etat dans notre pays !    

Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, ce dernier a ôté tous les Serwal (pantalons) des fils des grandes tentes qui avaient une main mise sur l’ensemble des hautes fonctions du pays, particulièrement les chancelleries à l’étranger !   Le style autoritaire de Ould abdel Aziz , un officier  bidon qui venait de loin , finit par décourager la classe noble du pays qui s’ est retiré en attendant des jours meilleurs !

Le Général puissant devenu président,  a fini par perturber les anciens équilibres au pouvoir, en plaçant des hommes de ‘’petites familles’’ comme Moulaye Ould Mohamed Laghdaf , pourtant affilié à une grande tribu , les Tajakanett ! La promotion Azizienne des fils de ‘’petites tentes’’, qui a atteint son apogée avec   Ould Maham et  Ould Baya , passant par le Général Sultan Lesswed ,  a fini par créer les plus grandes frustrations de la noblesse du pays qui est entrain de prendre aujourd’hui  sa revanche sur l’ homme !

Il a fallu attendre l’arrivée de Ould Ghazouani au pouvoir, pour limiter les antagonismes entre le pouvoir et les influents lignages tribaux qui sont capables de mobiliser une vaste clientèle politique intérieure en faveur du régime !

La nomination récente  de Abdellahi Ould Souleymane Ould Cheikh Sidiya à la CNAM s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation tant attendue des fils des ‘’grandes tentes’’, mais l’intéressé se rabaisse aujourd’hui en se contentant de ce petit poste de l’Etat crée puis abandonné par Boidiel Ould Houmeid l’ex  Pantagruel de Moawiya ! Quant à la promotion de certains titres de noblesse dans la diplomatie comme Ould Teiss à Paris et Ould Kebd à Ryad entre autres, c’est dans le jeu mais cela ne contribue pas à  donner un titre de noblesse quelconque  à Moctar Ould Ndiaye , un fils de baron  nouvellement parachuté à la présidence ! A suivre

1 commentaire:

  1. Tous les signes annonciateurs de la faillite de l'Etat mauritanien sont là. Le pays a été frappé par la malédiction de la gabegie de la dernière décennie qui a été fatale pour la Mauritanie. Les gens constatent que les poursuites judiciaires de la gabegie de la dernière décennie n’ont pas réellement avancé depuis quatre ans et que l’argent détourné est loin d’être restitué, les montants saisis par la justice ne sont parait-il que la partie infime visible de l’iceberg. Donc, ce constat de gabegie passée restée impunie ne laisse plus d’espoir de bonne gestion dans le présent ni dans le futur des ressources gazières, et surtout le maintien dans l’équipe du gouvernement d’anciens ministres qui datent des anciens régimes et qui ont des passés de trahisons de l’Etat, et enfin, le comble, c’est la nomination de l’ex ministre Moctar Oul Diay dans le dernier remaniement. Alors, c'est la course effrénée de tout le monde pour avoir sa part du gâteau, aujourd'hui ce sont les suppléants des députés qui demandent des salaires, demain d'autres élus municipaux ou régionaux....l'exode massif des jeunes vers les USA...
    Le Président Ghazouani essaye seulement de répandre paie et sécurité sur l’ensemble des mauritaniens en réparant autant que possible les injustices passées, en distribuant les parts restantes du gateau sur tout le monde. Il ne peut procéder autrement car les elites héritees de la dernière décennie et les mauvais anciens ministres des anciens régimes sont là et constituent un vrai handicap pour toute action. Le pays devient quasi ingouvernable. C'est la malédiction de la dernière décennie. Normalement, dans ces conditions, le président Ghazouani ne serait pas très intéressé par un autre mandat. Le pays étant en situation quasi ingouvernable, le poste de président de la République ne devrait intéresser qu’une autre personne qui cherche de mettre ce titre dans son CV. Néanmoins, il y a de l’espoir avec les ministres nouveaux comme ce ministre de l’Habitat Sid Ahmed Ould Mohamed, et comme le nouveau ministre nommé récemment délégué pour les mauritaniens à l’étranger et qui pourra redresser la mauvaise image de notre diplomatie qui est mal coiffée par le ministre Salem Oul Merzoug qui est complexé et incompétent surtout avec son dernier scandale de disparition de son computer et de fuites des secrets diplomatiques. Les fuites de secrets diplomatiques portent préjudice à l’Etat mauritanien mais aussi aux autres pays. Alors, la gravité de cette affaire a une portée internationale.

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