LTV a enquêté sur deux réseaux d’influence qui se disputent là- haut, l’oreille attentive du président de la république, Mohamed Ould Cheikh Ahmed Ould Ghazouani , pour faire et défaire certaines décisions importantes !
Sur la question de la retraite prochaine de certains Généraux, deux groupes de pression s’opposent en effet : les partisans du départ à la retraite des Généraux au commandement, pour assurer l’alternance aux hautes fonctions de l’Etat et les adeptes d’une retraite progressive au-delà de la retraite prévue , pour rester à son poste !
Le premier clan est composé de l’ actuel directeur de cabinet du président de la république , Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine , le ministre de l’intérieur et de l’ aménagement du territoire , monsieur Mohamed Salem Ould Merzough et deux Kadihines influents , Yahya Ould Kebd conseiller du président de la république et Yahya Ould El Waghef ancien PM qui font partie de ce qu’ on appelle aujourd’hui la garde rapprochée de Ould Ghazouan et qui manœuvrent de façon sournoise dans les allées du pouvoir !
Le second réseau est dirigé par l’actuel ministre de la défense nationale, monsieur Hanena Ould Sidi et du chef d’état major des armées, le Général de division Mohamed Ould Bamba Ould Meguett . Cette dernière tendance au cœur du pouvoir, est puissante et s’active pour le maintien au commandement des Généraux admis à la retraite en octobre prochain !
Un troisième super lobby constitué de commerçants Boussati , qui se sont renforcés sous Ghazouani , rejoint le premier clan , contre le maintien des Généraux au-delà de la retraite légale déjà prolongée ! A noter que ce dernier groupe est super actif à l’assemblée nationale, parce que parmi ces commerçants il y a aussi des députés !
Les Généraux vétérans exposés à la retraite, mettent leurs compétences au service des intérêts nationaux, stratégiques et économiques du pays , mais la génération des jeunes Généraux, réplique que personne n’ est irremplaçable ! D’ où la polémique …
Voici le président Ghazouani bien embarrassé aujourd’hui devant cette question de polémique entre groupes de pression, autour d’une retraite de frères d’arme. Mais, comme on dit, « Mieux vaut battre en retraite devant une question embarrassante » Eugene Cloutier ( Les inutiles) . Wait and see
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RépondreSupprimerDans votre analyse, dans le premier clan vous citez aussi le dircab Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine qui est certes respectable et posé mais il devrait plutôt éviter de discuter des questions concernant les grands généraux avec des kadihines même si ces derniers incarnent une certaine image de défense des libertés par le biais des révoltes. Le dircab Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine devrait aussi éviter de discuter ces questions de grands généraux avec des personnes comme le ministre de l’Intérieur Ould Merzoug qui est un cadre haratine complexé et de niveau douteux aussi bien sur le plan intellectuel que sur le plan politique. On aurait pu accepter à la limite que ce genre de questions importantes soit discuté avec des gens sages de grand niveau comme Ahmed O. Dadah, Bilal O. Werzeg, Messaoud ou Boidiel, mais pas avec des gens du niveau de Oul Merzoug ou de Biram.
RépondreSupprimerCe ministre de l’Intérieur Oul Merzoug n’est pas à la hauteur de la mission. Il est connu pour son manque d’idées et d’initiative. Il compte sur la ségrégation positive comme cadre haratine et sur l’exhibitionnisme médiatique. Il n’a pas de base politique ni sociale. Son discours est vide, vague et stérile. La respectable communauté Haratine n’a pas besoin de discrimination positive. Elle dispose de ministres éloquents et compétents dont elle est fière comme Sidi Oul Salem, Sid Ahmed Oul Mohamed et le PM Oul Bilal lui-même sans compter les anciens. Ce ministre Oul Merzoug est plutôt une honte pour cette communauté. Il ne faut pas détourner la cause des crimes commis et dire que c’est seulement l’effet des stupéfiants ou de volonté de déstabiliser le régime. Non, la réalité est que depuis deux ans ce ministre est passif. Il fallait engager des formations de police d’élite équipée de matériel pour traquer les délinquants dans toute la ville et surtout dans les zones à risques à tout moment en connexion avec les habitants pour démanteler définitivement les réseaux mafieux.
La présence de ce ministre Oul Merzoug dans le régime de Oul Ghazouani affaiblit ce régime et porte atteinte à sa crédibilité et à l’image que nous avons de Oul Ghazouani qui affronte une mission difficile et historique que tout le monde attend. Ghazouani ne doit pas mettre en ligne d’avant-garde de cette mission des personnes comme Oul Merzoug qui n’a aucune crédibilité. Au contraire, la seule image notoire que les gens ont de lui est qu’il avait trahi l’Etat et la nation lorsqu’il était à l’OMVS.
Le dircab Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine est certes respectable et posé, mais il ne devrait pas oublier que ce sont les grands généraux qui assurent la sécurité de nos chers kadihines et du cadre haratine Oul Merzoug dont tout le monde se demande comment il est entré dans le gouvernement de Oul Ghazouani et comment il y est reconduit. Ce ministre Oul Merzoug est complexé vis-à-vis de ses anciens maîtres, il les évite tout comme il évite même sa propre communauté haratine et comme il avait tourné le dos à l'Etat mauritanien après avoir été nommé par l'ancien président mauritanien Maaouiya O. Taya à l’OMVS, mais il avait été vite asservi par les sénégalais durant l’exercice de son mandat pour servir leurs intérêts. L’ex président sénégalais Abdoulaye Wade l’utilisait de manière facile et vulgaire pour des malversations dans la gestion de l’OMVS. Wade lui apportait tout son appui pour renouveler son mandat afin de continuer sa sale besogne de mauvaise gestion pour servir les intérêts de Wade. A la fin de son deuxième mandat à l’OMVS, Oul Merzouk a été arrêté et emprisonné par les sénégalais au temps du président Maky Sall pour des motifs liés à la mauvaise gestion de l’Organisation. Et c’est grâce à l’intervention de l’État mauritanien qu’il a été libéré de son arrestation à Dakar.
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