mercredi 27 février 2019

Affaire Cheikh Radda : la double ambiguïté du pouvoir !


Dans l’affaire Cheikh Errada , L’Etat se trouve devant un dilemme cornélien : ou protéger le saint surendetté , ou assurer la sécurité des biens des citoyens imposables !
Aujourd’hui, cette affaire a atteint son point culminant avec  le recouvrement des biens des citoyens spoliés, par les citoyens eux-mêmes, ce qui est normalement la mission première de l’Etat !
Mais depuis le début de cette année 2019, on assiste à une  sorte de démission  de certaines fonctions de l’Etat, entourée d’une ambigüité dans la gestion des dossiers les plus sensibles !
Donnons deux exemples récents :  d’ un coté , le pouvoir fait tout pour contribuer à l’ isolement total de son ennemi  juré monsieur Bouamatou et de l’ autre ,  le voilà qui nomme son avocat conseil à un poste dignitaire , de président de la commission nationale des droits de l’ homme  ! Est ce peut être  l’annonce du retour au bercail de ce grand homme d’affaires,  jadis ami et parent intime du premier magistrat du pays ! Quoiqu’il en soit, la promotion de cet avocat au poste de président de la commission des droits de l’homme n’est pas un acte banal !
  Le deuxième exemple est l’affaire Cheikh Radda qui risque de prendre des proportions gravissimes touchant la sureté de l’Etat !  Les citoyens  victimes en appellent  certes à l’ Etat mais ce dernier se trouve devant une option difficile , car le nom du Saint ne figure dans aucune transaction ! Que faire ? Seule une action de solidarité de grande envergure, peut résoudre ce problème ou chaque mauritanien, petit ou grand contribue à rassembler les montants dûs ! L’État à lui seul ne peut rien et se limite pour l’ instant à la protection du saint endetté ! A suivre

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