Dans l’affaire Cheikh Errada , L’Etat se trouve devant un
dilemme cornélien : ou protéger le saint surendetté , ou assurer la sécurité
des biens des citoyens imposables !
Aujourd’hui, cette affaire a atteint son point culminant
avec le recouvrement des biens des
citoyens spoliés, par les citoyens eux-mêmes, ce qui est normalement la mission
première de l’Etat !
Mais depuis le début de cette année 2019, on assiste à une sorte de démission de certaines fonctions de l’Etat, entourée d’une
ambigüité dans la gestion des dossiers les plus sensibles !
Donnons deux exemples récents : d’ un coté , le pouvoir fait tout pour
contribuer à l’ isolement total de son ennemi
juré monsieur Bouamatou et de l’ autre , le voilà qui nomme son avocat conseil à un
poste dignitaire , de président de la commission nationale des droits de l’
homme ! Est ce peut être l’annonce
du retour au bercail de ce grand homme d’affaires, jadis ami et parent intime du premier
magistrat du pays ! Quoiqu’il en soit, la promotion de cet avocat au poste de
président de la commission des droits de l’homme n’est pas un acte banal !
Le deuxième exemple est l’affaire Cheikh Radda
qui risque de prendre des proportions gravissimes touchant la sureté de l’Etat ! Les citoyens victimes en appellent certes à l’ Etat mais ce dernier se trouve
devant une option difficile , car le nom du Saint ne figure dans aucune
transaction ! Que faire ? Seule une action de solidarité de grande envergure,
peut résoudre ce problème ou chaque mauritanien, petit ou grand contribue à
rassembler les montants dûs ! L’État à lui seul ne peut rien et se limite
pour l’ instant à la protection du saint endetté ! A suivre
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