présidentielle 2019 : le mythe du pouvoir civil !

L’ opposition  mauritanienne  est toujours en retard et tant qu’ il y a un soldat professionnel qui porte les armes , le pouvoir ne reviendra jamais aux civils !   Entre le coup d’ Etat militaire de 1978 et aujourd’hui  , c'est-à-dire  il ya 40 ans ,  tout citoyen né en cette date peut  déjà aspirer au poste de président de la république ! Vieille démocratie et super puissance nucléaire, la France et dirigée aujourd’hui par un homme de quarante ans et il n’est pas le seul dans le monde !

Pour la Mauritanie, ce n’est pas l’âge qui compte, mais  le fait d’être officier de l’armée ! C’est devenu une mode et il se peut qu’un jour, à force de ne pas avoir trop d’officiers supérieurs, on revient à un  commissaire de police, ou un garde national ou un police Misgharou ,  pour prendre le pouvoir ! Aujourd’hui, avec l’argent on peut tout faire et de tous les temps d’ ailleurs ! Certains l’appelleront le mercenaire les premiers jours, d’autres l’appelleront le patriote sauveur de l’Etat ! Tout dépend des cas …

Nous sommes déjà à quelques mois des présidentielles,  et on ne parle pas encore de candidature de l’opposition ? Est- ce normal dans un pays démocratique ? Ce sujet devait nourrir les conversations depuis déjà la fin de la dernière élection !

Dans les Etats dignes de ce nom, on commence toujours à parler des candidats dés la fin des élections précédentes ! En Mauritanie, on ne parle même pas de CENI , ni d’ observatoire des élections  après la fin des scrutins !

Les teeshirts et autres instruments de campagne disparaissent dés l’installation du nouvel élu !

Seul dans  un Etat comme  le notre ,  on ne  parle d’élection que juste une semaine avant le dépôt des candidatures et avec ça , on veut gagner !

Une formation professionnelle multidimensionnelle  s’impose pour la Mauritanie,  pour finir avec les régimes militaristes mais c’est le mythe de Sisyphe, diriez –vous !  Bien que ce soit l’armée qui exécute toujours  les coups d’Etat, l’idée vient souvent ou toujours d’un civil ! That is a question