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Le Général Ghazouani est friand du lait de vache et du claire de lune en compagnie agréable ! |
Savez-vous quelle est la fortune ‘’animale’’ de chaque
Général mauritanien de brigade ou de division ? On ne possède pas de
chiffres exacts, mais on croit savoir que nos officiers supérieurs rivalisent
dans le cumul des troupeaux de camélidés en particulier …
Ils sont toujours
prêts a acheter des troupeaux entiers avec bergers, GPS, Thouraya et cuistot qui
est devenu une exigence du berger ! On sait tout de même que le chef d’état major
des armées, le Général Ghazouani vient en
tête du peloton avec des troupeaux omniprésents sur l’ensemble du territoire,
avec plus de concentration à la frontière malienne où il a des éclaireurs
permanents ( Bewaha ), toujours à la recherche d’ un meilleur pâturage ! Les Bewaha de Ghazouani opèrent aussi dans les
Virghane à la recherche de compagnies
agréables pour le Général ! Ente vem !
Faire déménager tout un troupeau est une opération des plus
simples : on mobilise une dizaine des camions et le service des transports
de l’armée, et le tour est joué !
Comme tout bon mauritanien, les chefs des différents corps
de l’armée animent toujours leurs thés qui suit le déjeuner avec des questions
se rapportant à la pluie, le cheptel et le pâturage !
Pour meubler leur temps, les Généraux se livrent à la
pratique du Chebbek en plein désert avec des transactions impliquant des troupeaux,
des villas et des palmerais ! Tout se vend et s’achète entre frères d’armes,
surtout que le jour J s’approche (retraite) !
Le Chebek en milieu militaire a
été introduit la première fois par un
certain haut gradé en poste à la présidence de la république , puis la pratique
est devenue très vite populaire , pour être aujourd’hui le premier hobby ,
voire le premier vice dans le commandement ! On rappelle bien sur que ce
vice est né à l’époque de la deuxième génération des officiers tels que Wellad
Ould Haimdoune , Abderrahmane Ould Lekwar entre autres !
Il est établi au demeurant que l’enrichissement des
officiers est incompatible avec les activités de commandement surtout à la frontière.
Il faut donc impérativement un retour à la vie militaire sinon, les Généraux
risquent d’oublier les arts pour lesquels ils ont été formés !
Quand on manipule chaque jour des juteuses opérations
Chebbek tous azimuts, chiffrées à des centaines de millions d’ ouguiyas , à partir d’un bureau spacieux du deuxième
étage sous lequel stationnent des V8 voire des V20 , on n’ est pas prêt à
partager le bol de riz blanc moitié sable , moitié urine d’ animaux , qui sert
de repas au soldant veillant à la protection de nos frontières … Il est trop
tard de changer le train de vie actuel de nos officiers supérieurs , mais le temps
aura raison de nos Généraux bidons !
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