lundi 13 janvier 2014

Visite d'Etat du président malien à Nouakchott : quels impacts ?

C’est après avoir visité tous les pays limitrophes et les plus éloignés du Mali , que le président malien monsieur Ibrahim Boubacar Keita(IBK) , en cherchant à combler le vide de son calendrier journalier , pense en fin à rendre visite à la Mauritanie , comme si ce pays qui partage avec lui tant de malheurs et de misères , plus deux mille kilomètres de frontière , ne compte plus pour la sécurité de son pays et son économie moribonde ! En effet , le Mali est un pays enclavé , surendetté , un des plus misérables du continent africain , loin de l’ eau des canaris , taux de mortalité des plus élevé , taux de développement moins un , et massacreur des arabes , comprenez les maures ! Monsieur IBK et madame sont venus surtout s’approvisionner en sel et fruits secs utilisés pour prévenir les maladies contagieuses au Mali ! Depuis les temps immémoriaux, sous d’autres appellations, la Mauritanie était fournisseur du sel, une denrée rarissime au sud du Sahara, au profit de son voisin du nord ! Le Mali est l’un des Etats africains indépendants, des plus dépendants de ses voisins : en effet l’avion qui vient d’amener le couple présidentiel malien à Nouakchott , est prêté par le royaume du Maroc , en contrepartie du nouveau changement de la position malienne , contre le Polisario … Et le Mali est devenu un voisin gênant ! La France aurait –elle besoin des services du nouveau président malien, pour faire le point sur la position mauritanienne sur l’ Azawad , le MNLA et consorts ? Peut être …En tout cas, cette visite ne sert pas le bon voisinage qui est déjà entaché ! Et il y a une chose dont on est sur : le président malien IBK et ses successeurs éventuels, viendront toujours en Mauritanie pour faire leurs provisions surtout en basin premier choix, pour madame et les membres de la cour du palais de Koulouba ! Les gouvernants de Nouakchott qui pensaient que la Mauritanie était vitale pour le Mali et de ce fait incontournable, se rendent aujourd’hui compte que cela n’est pas le cas et que c’est plutôt à Abidjan que les choses se décident à Bamako ! Les bédouins que nous sommes, sont toujours en retard d’appréciation ! Cà aussi, il faut l’accepter.. Sous la tente des conversations agrémentées de thés interminables, on entend souvent : «on pensait que … » , « on estimait que… » Bref , on vit dans le passé , et c’ est ça notre retard par rapport aux autres nations , même par rapport au Mali , notre voisin enclavé mais pourtant plus en avance que nous !

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