Condoléances chez Ahmed Hamza : Aziz refuse de serrer la main du président de l' assemblée nationale !

Lors des présentations des condoléances au domicile du défunt Ahmed Ould Hamza , l’ ancien président Ould Abdel Aziz a croisé beaucoup de personnalités de l’ Etat dont notamment l’ ancien premier ministre Moulaye Laghdaf , le ministre porte parole du gouvernement monsieur Chrougha entre autres ! Ould Abdel Aziz a évité tout ce beau monde d’anciens collaborateurs infidèles mais le président de l’assemblée nationale, monsieur Cheikh Ould Baya , était venu directement pour faire une accolade à son ancien mentor qui a refusé de lui serrer la main devant toute l’ assistance ! Pourquoi ? En tout cas, c’est le lieu de rappeler ici que ce Cheikh Ould Baya est une impure création de Ould Abdel Aziz , de directeur de la délégation maritime des pêches et ses 48% , à la mairie de Zouerate jusqu’au poste de président de l’ assemblée nationale auquel rien ne le prédestinait ! Le colonel milliardaire devenu parlementaire au perchoir, se vante aujourdhui de la fortune mal acquise grâce à Ould Abdel Aziz du temps de la délégation de la surveillance maritime et les 48% qu’il s’attribuait sur les amendes des bateaux en infraction ! Mais puisqu’ aujourd’hui on veut juger Ould Abdel Aziz pour corruption et enrichissement illicite, pourquoi oublier que Ould Baya s’est lui aussi enrichi grâce à la corruption ? En réalité, la vraie fortune de Ould Baya c’est au-delà de ces soit disant droits de 48% sur le contentieux en haute mer ! L’homme a toujours caché ce que nous savons, à savoir qu’il s’est d’ abord enrichi à Nouadhibou grâce aux pots de vin en devises que lui versaient les armateurs étrangers ! Durant tout le temps qu’il était délégué à la surveillance maritime, c’est à dire entre 2005 et 2010, ce marin devenu parlementaire percevait régulièrement des enveloppes en devises des bateaux européens en infraction H24 , dans les eaux mauritaniennes ! Aujourd’hui, on est en droit de savoir non seulement combien de bateaux il a amendé entre 2005 et 2010, mais surtout combien d’argent a-t-il perçu en devises de la part des armateurs européens corrupteurs ! Voilà pourquoi ce colonel devenu richissime doit rejoindre Ould Abdel Aziz devant le box des accusés ! Pourquoi deux poids, deux mesures alors que tous les hommes de la fameuse décennie sont trempés dans la corruption et l’enrichissement illicite ?