lundi 7 mars 2022

Mi- mandat présidentiel : changer de fusil d' épaule !

A mi-mandat présidentiel, le pouvoir actuel n’aura fait jusqu’ici que des inspections, en commençant par la décennie de Ould Abdel Aziz qui nécessite une inspection sur dix ans ! Après deux ans et demi, il n’y a eu véritablement que des contrôles, des inspections, le dossier d’Aziz, le dossier des devises de la banque centrale entre autres, le dossier des domaines puis on revient à la décennie de Ould Abdel Aziz et c’est un cercle vicieux ! Ce sera donc, un mandat-inspections ! Toujours des inspections , rien que des inspections … La dernière inspection paralyse actuellement la direction du patrimoine de l’Etat et c’est tout un service de recettes qui est fermé depuis plusieurs mois ! Vous ne pouvez pas faire un titre foncier, ni payer une quittance, ni faire des formalités d’hypothèque bancaire ! Rien ne bouge aux domaines et la boite est fermée jusqu’à nouvel ordre ! Les enjeux d’un contrôle d’Etat, c’est pour que les services publics marchent, or rien ne marche bien sauf l’institution militaire, la police Misgharou , la DGSN , la gendarmerie nationale qui ont des budgets autonomes qui échappent à l’ IGE ! L’inspection devient ainsi une sorte de perversion qui menace la bonne marche de l’administration publique, car tant que l’IGE séjourne chez vous , vous êtes paralysés jusqu’à la fin du contrôle ! L’Etat doit prendre des mesures concrètes pour que le séjour de l’IGE dans les entreprises publiques, ne tourmente pas les responsables et empêche le bon déroulement du service public ! L’enjeu consiste à confiner l’IGE dans sa mission stricte de recouvrement des créances de l’Etat et la régularité de l’action déjà consommée ! Si le but du pouvoir actuel est d’atteindre les objectifs du programme du président de la république ( Taahoudaty ) , il faut qu’on sache que la décennie de Aziz n’ en fait pas partie et que la pérégrination incessante des inspecteurs de l’ IGE entre les institutions de l’ Etat , n’influe pas sur la crédibilité des engagements présidentiels en matière de réduction de la pauvreté et de la lutte contre les inégalités ! Au-delà des contrôles nationaux paralysants et règlements de comptes interminables, des mesures importantes restent à prendre pour que le reste du mandat présidentiel apporte le vrai changement attendu !La politique est une arithmétique où il faut tout calculer pour changer réellement de fusil d’ épaule et éviter qu'une controverse autour d une mauvaise décennie n'entraîne un mauvais quinquennat avec un bilan à mi-parcours déjà mitigé !

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