Les hautes fonctions de l' Etat par région : le gouvernement !

Le déséquilibre régional est plus fort au niveau commandement ! 

A  travers la configuration actuelle du pouvoir , on note clairement une inégale répartition des hautes fonctions de l’Etat en faveur du grand Chargh : la quasi-totalité des membres du gouvernement , le premier ministre compris  , l’ADG de la SNIM , le directeur du port de Nouakchott , le chef d’ état major des armées , le chef d’ état major de la gendarmerie nationale , la commissaire aux droits de l’ homme , le délégué à la surveillance maritime , la présidente de la communauté  urbaine , le directeur de la DGSN , le chef d’état major adjoint de l’ armée  , le chef d' état major particulier du président de la république , le Wali du Tiris zemour ,le wali de Nouakchott zone ouest ,  le commandant de la sixième région militaire , le commandant de la marine nationale , le patron de l’ IGE etc , sont issus de l’ ensemble Echargh. Nous y reviendrons en détail , pour remarquer que tous les postes de commandement sont entre les mains des hommes d'Ehel Charg . Commençons par le gouvernement !

Les hautes fonctions par région : le gouvernement !

I – le premier ministre !

Monsieur Yahya Ould Hademine est certes très représentatif d’une région très populeuse ! Donc, rien de plus normal qu’il soit premier ministre !

Ingénieur de grand talent, il a contribué de façon  notable à la réalisation des grandes infrastructures lors de ses différents passages à ATTM et au ministère de l’équipement et des transports !

L’homme ne manque pas d’expérience politique, ayant fait  son baptême de feu au RFD en 2005 … Paisible et courtois, on ne lui connait pas de penchant régionaliste malgré l’importance numérique de sa tribu Laghlal , qui est l’ une des plus nombreuses du pays ! Les Laghlal sont une sorte de confédération qui, en plus de leur fief dans les deux Hodh , sont omniprésents sur l’ ensemble du territoire , ce qui prédestine donc Yahya à diriger le gouvernement ! Rien de plus normal ... La question qui se pose est la  suivante : va-t-il être le premier ministre du futur gouvernement de transition dont on parle, ou non ? Cela dépend des négociations en cours ? A suivre