mardi 18 février 2014

SGS/Douanes :quand le maitre nourrit son chien , cela fait trop d' amendes !

Les autorités mauritaniennes ne savaient pas qu’en faisant appel aux services de SGS , il y a dix ans , cette dernière allait être un élément destructeur du consommateur , voire de l’ Etat mauritanien lui-même ! En effet , la société générale de surveillance (SGS) , leader mondial dans le domaine de l’inspection à l’ import /export , s’est installée en Mauritanie , soit disant pour initier les préposés des douanes – qui pouvaient d’ ailleurs bien s’ en passer –dans leur travail au quotidien , à savoir l’ identification des articles , des espèces pour déterminer la valeur en douane ! Aujourd’hui, SGS devient un agent incontournable : d’ un coté elle sert la Mauritanie, de l’autre elle est espionne de la banque mondiale ! Elle se sucre donc des deux cotés, sans rien faire … Au port de Nouakchott (PANPA ) , la négligence voulue de SGS frôle l’inacceptable parce que les inspecteurs des douanes du bureau 13 , font eux-mêmes les fiches d’ évaluation des marchandises , laquelle évaluation relève des compétences exclusives de SGS , suivant les accords entre la Mauritanie et la banque mondiale ! Cette absence de SGS au niveau de la détermination préalable des valeurs, entraine aujourd’hui une série d’amendes insupportables pour l’importateur (fausse déclaration de valeur, fausse déclaration d’espèce, etc. ), et plonge le bureau des douanes du port /conteneurs, dans un marasme sans précédent … Mais on dirait que cette situation de fait arrange tout le monde, SGS, la banque mondiale et le chef de visite lui-même qui veille sur les pénalités, plus que l’officier des brigades ! Si une telle situation de chevauchements perdure, on ne saura plus qui fait quoi et pourquoi SGS est là ! En tout cas, SGS n’a plus sa raison d’être en Mauritanie, parce que la subvention de 800 millions d’ouguiyas que l’Etat mauritanien lui verse par an, pour ne rien faire, peut servir à la construction d’écoles, de centres de santé ou de forages !

1 commentaire: