Ghazouani au Trarza : la Wilaya réedite son hypocrisie légendaire !

Ce qu’on vient de voir à l’accueil du président de la république à Rosso, capitale de la Wilaya du Trarza, c’est une édition 2024 de l’hypocrisie des politiciens ressortissants de cette Wilaya ! Les politiciens du Trarza sont élevés dans l’hypocrisie ( النفاق) et à chaque fois qu’ un président visite le Trarza , il pense prendre du galon aux yeux des populations ! Mais il se trompe parce que ce sont les mêmes qui ont applaudi Moawiya , Ely Ould Mohamed Vall , Ould Cheikh Abdellahi et récemment Ould Abdel Aziz ! Les mêmes amateurs politiques répondent présents à chaque visite d’un chef d’Etat au Trarza ! Ils ne sont pas de Rosso, ni des localités visitées mais ils sont de Nouakchott et leurs affaires malhonnêtes fleurissent dans la capitale politique , comme Ould Bouna Moktar et Ould Ahmedouah qui en 1933 avait sa carte de militant au parti communiste français avant de rejoindre le PS de Senghor en 1958 ! Ahmedouah et les notables de Boutilimit et Beyr Toress sont spécialistes dans la façon de plaire à l’oreille de tout chef d’Etat qui, de retour à Nouakchott doit revenir à la raison pour ne pas se prendre pour un empereur ! C’est malheureusement un cercle vicieux de la politique au Trarza et de la politisation dans notre pays et il est grand temps que les dirigeants du pays, le président en particulier , commencent à recruter parmi les gens honnêtes ! Et c’ est à cette condition seulement que les hypocrites en politique se remettront en question en agissant de façon saine et honnête ! A cause de ce comportement, le président de la république ne pourra pas s’enquérir des problèmes des populations victimes des dernières inondations, parce que son temps sera accaparé par les laudateurs et leurs louanges poétiques ! Quand Moawiya faisait ses longues visites au Trarza, il passait tout son temps à dormir sous ses lunettes noires en écoutant les longs poèmes élogieux, avant de revenir à Nouakchott sans avoir pris contact avec les populations visitées ! Et ainsi de suite