Requinquée par les succès des dernières mobilisations populaires contre les amendements constitutionnels et le dernier
vote sanction du sénat, l’opposition regroupée au sein du FNDU vient d’organiser
une conférence de presse au siège du parti TAWASSOUL.
Pour
le FNDU , le pouvoir doit tourner la page des amendements après leur rejet par
le sénat et organiser un dialogue ouvert à toute la classe politique .
A
peine les rideaux sur la conférence de presse
de l’opposition sont tombés que la riposte du gouvernement tombe à son tour :
le pouvoir projette organiser un référendum populaire dés la fermeture des classes en juin.
Cette
riposte que l’opposition assimile à un forcing ou à l’escalade , est la première décision officielle des concertations tenues au palais ocre entre la majorité et les
partis dialoguistes.
La décision du gouvernement d’organiser un référendum populaire ravive le débat entre juristes:
pour les juristes de l’opposition, le
projet de loi constitutionnelle est définitivement caduque dés lors qu' il a rejeté par le sénat.
Du cote du pouvoir , on met en avant l’article 38 de la
constitution qui stipule que "Le Président de la République peut, sur toute question
d’importance nationale, saisir le peuple par voie de référendum ''.
La
bataille des procédures ne fait donc que commencer entre juristes de tendances adverses !
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