Le Président de la République intérimaire vient de grimper outre ses limites constitutionnelles, en exigeant du premier ministre Ould Laghdaf , le limogeage, sans appel, mais combien mérité, du ministre de l’environnement monsieur Mohamed Ould Mohamed Salem.
En effet, il existe un vieux bras de fer entre Ba Mbaré et le Secrétaire d’Etat à l’environnement , autour d’ une sanction que l’ex Président du Sénat avait demandée à l’encontre du chef service environnement du Brakna, qui faisait obstacle aux braconniers et trafiquants de charbon de bois, dans la localité de Maghama, fief du Président intérimaire.
Le ministre limogé avait dit à l’époque, qu’il ne pouvait pas sanctionner son chef service, parce qu’il n’avait rien à lui reprocher.
Ainsi donc, on ne s’étonne pas aujourd’hui de voir Ba Mbaré, exiger le départ de son gouvernement, d’un ministre rebelle et impoli. Ce n’est que de bonne guerre…
D’ailleurs ce petit ministre copain de Naha Mint Moknass, qui a parrainé sa nomination, cultive un dédain, voire de la l’aversion, pour tous ses collaborateurs. Il aurait dû être démis de ses fonctions bien avant la démission du Général, mais le H.C.E privilégiait la médiocrité et l’agonie de son gouvernement, question d’éviter, dit- on, l’instabilité et le raccommodage au sein d’une transition déjà fragilisée.
En proposant le nullard Ould Mouhamed Salem au H.C.E, Naha Mint Meknass, a démontré, une fois de plus, son immaturité politique révulsée par une ingratitude vis-à-vis de l’ancien régime de Mouawiya, qui a permis à sa famille d’avoir aujourd’hui la plus grande flotte du pays, avec une usine de traitement de poisson, d’une valeur de plus d’un million d’ouguiya ; le tout dirigé par son jeune frère Ahmed, qui fait grincer les dents aux Stéphanois qui ont tourné le dos à l’UDP, dés les premiers jours du décès de Hamdy Ould Meknass.
Mais, tout cela est un comble pour Mademoiselle Naha, l’ex épouse de Brahim Ould Abdallahi , après avoir été la dulcinée de Abdou le fou et de Ould Sidi Badi, quand elle était employée de la SOBOMA,.Tout cela, grâce à l’entremise de l’ex chauffeur de l’UDP, l’homme à la voiture rouge, un certain Gueraani – arrivage, aujourd’hui assis sur tout l’héritage de Hamdi, après l’avoir recyclé en agences de location de voitures et autres moyens de blanchiment d’argent mal acquis. Il y’a aussi la complicité d’un certain Ahmed Ould Monni, dans le détournement de l’héritage de Hamdi.
Naha, quant à elle, est une ROUMOUZ EL VESSAD par excellence, parce qu’elle exploite à outrance, la ressource halieutique nationale et se paye avec cela des voyages de plaisance à l’étranger, tandis que les populations vivent les contingences de la récession mondiale et son cortège de misères.C’est dans ce contexte mercantile de la lady UDP qu’interviennent les récentes démissions au sein de cette formation politique fictive, si l’on met de coté les turbans et les voiles aux couleurs de l’ex parti de feu Ould Mouknass.
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