L’Elysée a, de façon inhabituelle, précédé le quai d’Orsay, dans sa désapprobation du changement intervenu le 06 août 2008 à la tête de l’Etat mauritanien.
La France, a vite oublié qu’elle assure aussi la présidence de l’Union Européenne, car, pour une telle déclaration, elle aurait dû consulter les 25 autres Etats membres de l’Union Européenne, pour avoir leurs avis.
Paris, ne s’est même pas donné le temps d’avoir aussi une idée précise de la situation sur place.
L’ancienne puissance coloniale dispose pourtant, d’une très grande ambassade implantée à Nouakchott depuis déjà 1959, et sur plusieurs kilomètres carrés. Elle devait être donc le pays le plus informé sur ce qui se passe en Mauritanie.
Les mauritaniens qu’elle observe ont changé à une vitesse vertigineuse et toutes les analyses des plus professionnelles, sont aujourd’hui devenues anachroniques.
Dans son communiqué du mercredi 06 août 2008, l’Elysée nous a donné l’impression, d’être follement amoureuse de Sidioca et que, pour des raisons de cœur, elle est uniquement attachée à sa personne.
Mais rappelons à monsieur Sarkozy, ancien ministre de l’intérieur, que les relations entre les Etats, se fondent sur les intérêts et non sur les personnes.
Monsieur Sarkozy, vous l’avez bien dit à Dakar : la période Foccart est révolue, mais vous ne nous en donnez pas la preuve actuellement, à travers votre position sur l’actuel changement en Mauritanie dont les raisons profondes vous échappent malheureusement.
Vous dites que vous refusez l’organisation d’élections présidentielles en Mauritanie ; mais permettez-nous d’attirer votre attention sur le fait que la Mauritanie, n’est pas la France : ce qui est valable en France, ne l’est pas en Mauritanie.
Puisque nous parlons de votre pays des droits de l’homme, vous nous avez appris que chaque pays est libre dans son propre destin. Il appartient alors aux mauritaniens, et à eux seuls, de condamner ou d’approuver ce qui se passe chez eux.
Nomades que nous sommes, il est difficile de nous apprivoiser politiquement.
En attendant, nous vous invitons à passer quelques mois dans notre désert et vous allez découvrir qu’il y’a d’autres horizons que ceux qu’offre l’hexagone.
Revenons un peu à votre menace de geler l’aide à la Mauritanie : nous vous rappelons que vous nous donnez d’une main ce que vous récupérer de l’autre.
En effet, une grande partie de votre aide est absorbée par les chômeurs français qui accompagnent l’exécution des projets en Mauritanie (consultants, experts, conseillers et autres).
Mais, si demain Total découvrait l’or noir en plein désert mauritanien, ce sera les louanges aux généraux et les avions du GLAM vont faire la navette entre Nouakchott et villa coblet.
Les relations entre la Mauritanie et la France sont plus solides que le passage éphémère d’un vieillard, appelé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, au crépuscule de l’âge et affaibli par des longs exiles, que les mauritaniens ne connaissent pas et qui est manipulé par son épouse et sa fille.
La France, a vite oublié qu’elle assure aussi la présidence de l’Union Européenne, car, pour une telle déclaration, elle aurait dû consulter les 25 autres Etats membres de l’Union Européenne, pour avoir leurs avis.
Paris, ne s’est même pas donné le temps d’avoir aussi une idée précise de la situation sur place.
L’ancienne puissance coloniale dispose pourtant, d’une très grande ambassade implantée à Nouakchott depuis déjà 1959, et sur plusieurs kilomètres carrés. Elle devait être donc le pays le plus informé sur ce qui se passe en Mauritanie.
Les mauritaniens qu’elle observe ont changé à une vitesse vertigineuse et toutes les analyses des plus professionnelles, sont aujourd’hui devenues anachroniques.
Dans son communiqué du mercredi 06 août 2008, l’Elysée nous a donné l’impression, d’être follement amoureuse de Sidioca et que, pour des raisons de cœur, elle est uniquement attachée à sa personne.
Mais rappelons à monsieur Sarkozy, ancien ministre de l’intérieur, que les relations entre les Etats, se fondent sur les intérêts et non sur les personnes.
Monsieur Sarkozy, vous l’avez bien dit à Dakar : la période Foccart est révolue, mais vous ne nous en donnez pas la preuve actuellement, à travers votre position sur l’actuel changement en Mauritanie dont les raisons profondes vous échappent malheureusement.
Vous dites que vous refusez l’organisation d’élections présidentielles en Mauritanie ; mais permettez-nous d’attirer votre attention sur le fait que la Mauritanie, n’est pas la France : ce qui est valable en France, ne l’est pas en Mauritanie.
Puisque nous parlons de votre pays des droits de l’homme, vous nous avez appris que chaque pays est libre dans son propre destin. Il appartient alors aux mauritaniens, et à eux seuls, de condamner ou d’approuver ce qui se passe chez eux.
Nomades que nous sommes, il est difficile de nous apprivoiser politiquement.
En attendant, nous vous invitons à passer quelques mois dans notre désert et vous allez découvrir qu’il y’a d’autres horizons que ceux qu’offre l’hexagone.
Revenons un peu à votre menace de geler l’aide à la Mauritanie : nous vous rappelons que vous nous donnez d’une main ce que vous récupérer de l’autre.
En effet, une grande partie de votre aide est absorbée par les chômeurs français qui accompagnent l’exécution des projets en Mauritanie (consultants, experts, conseillers et autres).
Mais, si demain Total découvrait l’or noir en plein désert mauritanien, ce sera les louanges aux généraux et les avions du GLAM vont faire la navette entre Nouakchott et villa coblet.
Les relations entre la Mauritanie et la France sont plus solides que le passage éphémère d’un vieillard, appelé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, au crépuscule de l’âge et affaibli par des longs exiles, que les mauritaniens ne connaissent pas et qui est manipulé par son épouse et sa fille.
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