jeudi 5 juin 2008

Gabegie de la HAPA : où est la bonne gouvernance promise ?


La HAPA, pour ceux qui ne la connaissent pas, est la Haute Autorité pour la Presse et l’Audiovisuel. Elle est composée d’un bureau de six membres dont un président en l’occurrence Monsieur BAL (uriner en arabe)
Selon la loi qui fonde la HAPA, Bal et ses deux conseillers sont choisis par le Président de la République. Les trois autres sont nommés arbitrairement par les deux présidents des deux chambres parlementaires c'est-à-dire Messoud et Ba M’baré.
On est actuellement en pleine campagne de renouvellement du bureau de la HAPA. Ce sera incessamment fait parce qu’on attendait plus que le retour du Président de la République, qui est aujourd’hui rentré d’Italie (Dieu Merci), après avoir assisté au Sommet de Rome sur le spectre de la guerre de l’alimentaire et son cortège de misères qui se profilent à l’horizon imminent.
Mais est-ce que vous savez que le Président de la fameuse HAPA, qui ne sert à rien, est un avocat malheureux qui ne connaît rien à la presse et que cette institution moribonde coûte très chère au contribuable mauritanien ?
En plus des faveurs qu’ils perçoivent de leurs employeurs publics et privés, les Hapeurs perçoivent chacun un salaire mensuel de plus de cinq cent mille ouguiya environ contre services non rendus.
Depuis la création de la HAPA par le CMJD, la presse s’est totalement détériorée.
Les peshmergas se sont multipliés et les racketteurs de la fausse plume sont devenus encore plus nombreux.
La presse en Mauritanie ressemble aujourd’hui au plus vieux métier du monde. Vous avez compris, il s’agit de la prostitution (n’importe qui y rentre mêmes ceux qui n’ont jamais fait les bancs. lol). Elle est même pire, parce que la prostituée regarde au moins le client. Les journalistes mauritaniens peshmergas eux, ne regardent que l’argent.
Pendant ce temps, Baal (dans son pantalon) et ses coéquipiers se sucrent sur le dos du citoyen mauritanien.
On pensait que Sidioca allait mettre fin aux Haperies de la HAPA dont l’existence est en contradiction flagrante avec la déontologie de la presse. Prenons à titre d’exemple le cas de Mint Ely Salem la secrétaire générale sans scrupule du Ministère de la Culture et de la Communication.
Elle est membre de la HAPA et vole l’argent du contribuable Mauritanie par deux fois en empochant les énormes montants rattachés à sa fonction de secrétaire général et son salaire de Hapeuse.
Monsieur le Président de la République, à quand allez-vous arrêter cette gabegie qui consiste à rémunérer des gens pour rien comme la pléthore de vos conseillers à la Présidence (surtout Idoumou Ould Mohamed Lemine, le nullard francisant), les membres de la commission des hydrocarbures, les membres de la commission des droits de l’homme, les membres de la commission des états généraux de l’éducation et bientôt les membres de la commission des momies politiques avec un salaire d’un million pour chacun.
On voit bien que cet argent avec lequel on paie des gens membres de commission ceci ou de commission cela, ne vient pas de votre poche ni de Lemden.
Les populations vivent dans la misère quasi-totale, alors qu’on distribue l’argent à des voyous de grands chemins qui n’ont aucune utilité ni en temps de paix ni en temps de guerre !
Ouvrez, Monsieur le Président grands les yeux, sur la situation des diplômés chômeurs, qui sont jeunes et compétents !
Vous pensez qu’ils vont vous laisser tranquille et supporter les injustices sociales ? Faites quelque chose avant que cela n’explose.
Ce ne seront pas les haymossou comme Baba Miske, qui vont vous aider à y faire face.
De toute façon, monsieur Miske a son billet retour pour la place de la Bastille. Ley.
Revenez Monsieur le Président à vos grandes qualités d’homme disponible, charmant, pieux et à l’écoute des pauvres !
Essayez aussi de vous promener de temps en temps, dans les banlieues nouakchottoises pour découvrir facilement la misère des gens ! Rappelez-vous, qu’ils ne vous ont pas élu pour distribuer les biens de la Nation à des hypocrites qui ne cherchent qu’à se remplir les poches au détriment de l’intérêt général qui doit vous guider. Aujourd’hui l’exclusion a atteint son sommet et ceux qui vous aiment, vous le dirons. Ne tombez pas dans le piège de ceux qui vous ont précédé au Palais devenu très ocre…
Diminuez le nombre de vos conseillers à la Présidence et le nombre des membres des commissions pléthoriques inutiles pour économiser les maigres deniers publics.
Les membres de toute commission doivent être nommés sur la base du principe du volontariat, s’ils sont sincères dans leurs actes.
Dieu les récompensera. Bonne chance Monsieur le Président.

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