STRATEGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : LES DOUANES NE SEMBLENT PAS CONCERNEES
Au moment où le gouvernement de Zein Ould Zeidane nous martèle avec sa stratégie nationale de lutte contre la corruption, les douanes, particulièrement le bureau 13 du PANPA, ignorent totalement ce tapage.
En voici la preuve irréfutable. Mais notons dès le départ, que ce qui surprend, ne sont pas les montants empochés par les douaniers, mais la façon dont ils les soutirent aux usagers à chaque étape.
Précision également que ces montants sont supplémentaires à ceux qui sont payés contre quittance du Trésor Public et qu’ils n’ont rien à avoir avec ceux prévus par les textes.
L’ITINERAIRE D’UNE CORRUPTION A CIEL OUVERT
Vous voulez sortir du port de Nouakchott une marchandise, du terre-plein jusqu’à la porte de sortie.
Vous passez par plusieurs étapes.
Etape 1 : Visa
Le premier visa du chef de bureau pour la mise en circuit de votre déclaration en douane. Ici vous payez cent mille ouguiyas (100.000 UM) à monsieur Chemad Fall dit le coxeur du chef de bureau. On vous dit que c’est une amende pour code mais on ne vous le décodera jamais.
Etape 2 : Enregistrement.
Ici, vous payez dix mille ouguiyas (10.000 UM) chez Dah Ould Cheddad qui vous dira tout court que c’est un forfait.
Etape 3 : Visite
Maintenant votre dossier est enregistré en image sur le fameux Sydonia et il peut être envoyé chez l’un des inspecteurs de visite qui, eux aussi sont plus gourmands les uns que les autres.
Si vous avez la chance que l’ordinateur du Sydonia vous oriente chez Ba Bocar ou chez l’inspecteur Ely Ould Bourass, vous n’êtes pas obligé de corrompre, mais si vous tombez sur l’un des autres inspecteurs, vous êtes obligés de cracher deux montants différents : cinquante mille ouguiyas (50.000UM) pour la visite du conteneur de votre marchandise et soixante mille ouguiyas (60.000 UM) pour la fiche d’évaluation de votre produit. Et ça continue.
Maintenant vous revenez à la case départ pour négocier avec le chef de bureau 13 en l’occurrence le tristement célèbre colonel des douanes monsieur Deballahi Ould Moctar.
A cette étape cruciale, le montant des droits des douanes qui sera payé au Trésor Public est fixé selon la tête du client.
Si vous êtes D’neiden ou Taher, vous payez plus tard à la maison et on vous applique le minimum.
Etape 4 : Retour à la visite.
L’inspecteur de visite vous attend au tournant pour le rapport final. Rien n’est fixé ici.
Soit la marchandise est identifiée comme "chaussures en plastique" à la place du thé vert de Chine ou "frigos occasions" à la place de jus de fruit.
Dans ce cas, il faut remplir la poche de l’inspecteur au détriment du Trésor Public. Soit la visite est correctement faite et c’est le Trésor Public qui gagne
Etape 5 : Bon à enlever
Vous payez enfin les droits des douanes proprement dits au Trésor Pubic contre quittance et c’est le début du parcours de combattant en sens inverse.
Etape 6 : Apurement
Vous payez vingt mille ouguiyas chez Macina et consorts et on vous dit aussi que c’est un forfait (pas très fort !)
Etape 7 : TS (Comprenez Taxe Shalla)
C’est ici le seul cas de corruption contre lequel monsieur Shalla vous donne une quittance. Bizarre, non !
Etape 8 : Visa sur bon à enlever
Enième retour chez le chef de bureau pour vous racler encore si vous n’êtes pas l’un des ses abonnés (D’neiden, Taher, Soy et consorts)
Etape 9 : Chez le sous officier de brigade
Ici, il s’agit de Ould Semane. Et là, vous n’avez aucune chance d’échapper même si votre bon à enlever contient du sable de mer.
Ould Semane, comme son nom l’indique (l’enrichisseur) est un super corrompu de tous les temps. Les syndicats de boulangerie en savent quelque chose.
Etape 10 : Enlèvement
Ici vous êtes chez Ould Dyah le vorace de Boutilimit. C’est l’avant dernière étape de ce chapelet de corruptions.
Chez Dyah, il y’a ceci de particulier que vous payez les yeux fermés et la tête entre les jambes, pour avoir le visa de chargement de la marchandise dans le camion.
Etape 11 : Chez le lieutenant des douanes Nagi
Vous croyez que vous êtes à la fin de votre torture. Eh bien, non !
Des préposés de douanes vous attendent au pied du conteneur pour avoir leur part. ils vous griffonnent sur ordre de Nagi le douanier le plus malhonnête du PANPA, un "vu et enlevé" et vous revenez chez Ould Dyah pour un second forfait.
Etape 12 : Bon de sortie
Ici les douaniers du bon de sortie ne sont pas très gourmands parce qu’ils ne vous demandent que ce que vous pouvez donner (ça varie entre 2.000 et 5.000 UM).
On vous donne votre bon de sortie et vous amener votre marchandise vers le portail du port où vous êtes noyés au milieu d’une armada de douaniers quémandeurs.
Vous êtes alors victime de la dernière étape de corruption consistant au paiement d’un forfait illégalement obligatoire.
Sous le poids de ces forfaits énormes, vous êtes alors obligés de pratiquer une hausse de prix pour récupérer les montants extorqués par les douaniers au détriment de la politique du gouvernement et l’ordre public.
Dans tout ça, il y’a une chose plus injuste et plus grave : c’est que toute personne qui ne se plie pas à toutes ces étapes de corruption à ciel ouvert, se voit interdite au bureau des douanes du port de Nouakchott comme si ce n’est pas un établissement public comme tous les autres.
Deux choix donc devant vous : soit vous corrompez à outrance, soit vous aliénez vos droits les plus élémentaires de citoyen de la République.
Comment le chef de bureau réalise votre interdiction d’entrée au bureau 13 ?
Il appelle un préposé des douanes à qui il donne instruction de déposer une plainte contre vous pour injures à homme de loi en tenue.
Deballahi transmet la plainte commanditée au directeur général des douanes et le tour est joué.
Le Ministre de l’Economie et des Finances qui mène actuellement une lutte acharnée contre la corruption est-il au courant de ce qui se passe dans ces douanes corrompues du PANPA ?
En tout cas tant que Deballahi est au bureau des douanes du PANPA, il n’y aura ni lutte contre la corruption, ni stabilité des prix, ni paix sociale. Au contraire, on continuera à détourner les biens de la Nation par braquage de la recette, fausse caution bancaire (affaire du transitaire Ould Mkhaitratt), faux bons à enlever scannés (affaire Yahya), entre autres.
Alors le 26 janvier prochain, cela doit être sous le signe de la lutte contre la corruption, avec l’actuel Directeur général Dah Ould Hamadi, un homme réputé honnête.
A suivre…
mercredi 27 février 2008
Malversations à l’amicale des douanes et "écrasement" du trésor public.
L’amicale des douanes est supposée être une association à but lucratif. Depuis sa création, elle a amassé plusieurs dizaines de milliards d’ouguiya provenant de sources diverses : prélèvements directs sur tous TS (travail supplémentaire) de tout douanier du préposé au colonel, contributions des différents chefs de bureau des douanes pour des montants énormes (500.000 UM par chef de bureau pour la construction d’un projet de clinique qui n’a jamais vu le jour), recettes des compétitions sportives auxquelles participent les équipes des douanes et autres dons et pourboires provenant de l’univers des douanes.
Les différents barons de la douane qui se sont succédés à la tête de l’amicale ont tous rivalisé dans les détournements des fonds de cette association.
Mais le plus grand prédateur de l’amicale est son actuel président monsieur Sid’El Moctar "Ould Sydonia" Ould Ely.
Certains initiés disent qu’il a utilisé les fonds de l’amicale pour construire ses villas à Nouakchott, son château à Boutilimit et les stations services et complexes touristiques à la sortie de Boutilimit vers Zemzem, du temps où l’amicale des douanes était une affaire de fraction tribale à la recherche d’identité.
C’est aussi grâce aux fonds de cette amicale que notre Sid’El Moctar a financé, on se le rappelle, les tristement célèbres cérémonies dînatoires pour annoncer son appartenance à Oulad Ahmed qui l’ont rejeté nonobstant la présence émirale de Ahmed Salem Ould Lehbib, de L’érudit Mohamed Salem Ould Adoud, du notable Ould Hmeimed et le chef général banquier Ahmed Salem Ould Boune Moctar. Même Boidiel, l’ex redoutable Pantagruel était de la fête.
C’est également avec l’argent mal acquis de l’amicale et du Sydonia que Sid’El Moctar a volé la vedette lors de l’organisation du tir à la cible du Trarza.
Non seulement il a supporté tous les frais de cette invitation (hébergement, nourriture, enveloppes pour griots et journalistes peshmergas) mais aussi il distribua des sommes faramineuses aux vautours qui gravitaient autour de l’évènement.
Une enquête diligentée par l’ancien directeur général des douanes monsieur Mohamed Ould Mohamedou a constaté que les caisses du Sydonia et de l’amicale étaient vides.
Sid’El Moctar fut alors relevé des ses fonctions de patron du Sydonia et de président de l’amicale des douanes sous l’ère de la transition démocratique (avènement de l’ex CMJD).
Ould Mohamedou n’a pas voulu peut être l’envoyer en justice pour détournement des fonds publics. Cette abnégation subtile de l’ex DG des douanes a quand même été l’occasion pour Sid’El Moctar de méditer son éternel statut d’homme de la périphérie de Boutilimit.
Aujourd’hui, grâce à ses nouvelles connexions avec l’entourage du nouveau patron des douanes (l’actuel DGD) auquel il fait une cour assidue, Sid’El Moctar rebondit à la tête de l’amicale qu’il connaît bien !
Mais pourquoi l’amicale des douanes, association à but lucratif occupe-t-elle toujours illégalement des locaux propriétés de l’Etat (bâtiments mitoyens les bureaux des douanes-ville qui servaient de résidence au chef de ce bureau, deux bureaux à la cité des douanes entre autres). Ça c’est une autre affaire qui doit intéresser l’inspection générale D’Etat
Connexion criminelle Sydonia-Debellahi ou le vol par "écrasement" du trésor public.
A la création du bureau des douanes du port en 1984 sous le commandement du colonel des douanes Mohamed Salem Ould Breidleil comme chef de bureau et Debellahi comme chef de visite, il y’a plus d’un quart de siècle déjà, des impayés au trésor public ont été cumulé par des mauvais citoyens comme Hademine, Eminou Ould Khouna, Dneiden entre autres. Puis un long temps passa sous l’époque de Boidiel trésorier de la République quand Dneiden changea plusieurs fois d’agrément en douane.
Vint alors l’époque de N’diaga Dieng et Mohamed Ould Mohamedou fut nommé chef de bureau des douanes du port de l’amitié.
Les impayés ont atteint à cette époque plusieurs dizaines de milliards d’ouguiya.
Il y’a lieu de préciser ici que monsieur Debellahi a toujours survécu comme chef de visite aux différents changements de chefs de bureau du port, depuis la création de ce dernier par les chinois et qu’il est revenu en 2005 comme chef de bureau jusqu’à nos jours, pour des raisons inexpliquées et inexplicables. Jusqu’à quand et pourquoi laisse-t-on sévir un fossoyeur pendant plus d’un quart de siècle ? Cela interpelle toute la république.
Rappelons également que depuis cette époque, monsieur Debellahi, en complicité avec Sid’El Moctar comme chef du Sydonia, a inauguré la pratique de "l’écrasement" des impayés qui consiste à détourner les biens de la Nation.
Exemple : monsieur x est un commerçant qui a accumulé cinq cent millions d’ouguiya (500.000.000 UM) d’impayés. Alors Debellahi, après avoir arrêté l’opération conjointement avec Sid’El Moctar, procède à l’écrasement de la plus grande partie du montant trois cent millions d’ouguiya (300.000.000 UM). Cela veut dire qu’à la place de cinq cent millions d’ouguiya (500.000.000 UM) monsieur x devient redevable de deux cent millions d’ouguiya (200.000.000 UM).
Il donne alors cent millions d’ouguiya (100.000.000 UM) cash et rubis sur ongles à Debellahi et verse cent millions d’ouguiya (100.000.000 UM) au trésor public.
Voilà comment le duo Debellahi-Sid’El Moctar a écrasé le trésor public pour une longue période.
C’est aussi grâce à ce genre d’opérations d’"écrasement" que ces deux officiers des plus malhonnêtes du corps sont devenus aujourd’hui les douaniers les plus riches de la République.
Mais que fera aujourd’hui Debellahi de son passif humanitaire ?
De sources fraîches provenant du premier contingent des réfugiés mauritaniens revenus dans le pays, des expulsés avaient laissé derrière eux, en 1989 des conteneurs remplis de matériels et équipements pour la pêche artisanale.
L’éternel douanier du port, en l’occurrence Debellahi Ould Moctar actuellement chef de bureau titulaire des douanes du port de nouackchott, aurait fait main basse sur les conteneurs en question par le truchement de requêtes (vente aux enchères) alors qu’il était l’unique soumissionnaire.
Les mêmes sources provenant des réfugiés encore au SENEGAL, ajoutent que c’est grâce à la vente de ces conteneurs que Debellahi a construit son palace d’Atar.
Que fera-t il donc pour réparer les préjudices qu’il a fait subir aux pauvres réfugiés mauritaniens aujourd’hui de retour ? Mais l’homme n’est pas à son premier crime économique !
Une occasion d’or s’offre pourtant à lui aujourd’hui, pour réparer ses torts : rembourser au trésor public les montants "écrasés" avec Sydonia et dédommager les réfugiés dont il a détourné les conteneurs. Il pourra faire cela en vendant ses villas et palace ou au moins une partie. Pour l’instant l’homme revient de la France après s’être prélassé dans les somptueux hôtels parisiens. Debellahi dit en confidence que de toute façon, il ne quittera pas le PANPA parce qu’il a donné le biberon au nouveau DGD qui l’a accepté. Vrai ou faux ? WAIT AND SEE.
Les différents barons de la douane qui se sont succédés à la tête de l’amicale ont tous rivalisé dans les détournements des fonds de cette association.
Mais le plus grand prédateur de l’amicale est son actuel président monsieur Sid’El Moctar "Ould Sydonia" Ould Ely.
Certains initiés disent qu’il a utilisé les fonds de l’amicale pour construire ses villas à Nouakchott, son château à Boutilimit et les stations services et complexes touristiques à la sortie de Boutilimit vers Zemzem, du temps où l’amicale des douanes était une affaire de fraction tribale à la recherche d’identité.
C’est aussi grâce aux fonds de cette amicale que notre Sid’El Moctar a financé, on se le rappelle, les tristement célèbres cérémonies dînatoires pour annoncer son appartenance à Oulad Ahmed qui l’ont rejeté nonobstant la présence émirale de Ahmed Salem Ould Lehbib, de L’érudit Mohamed Salem Ould Adoud, du notable Ould Hmeimed et le chef général banquier Ahmed Salem Ould Boune Moctar. Même Boidiel, l’ex redoutable Pantagruel était de la fête.
C’est également avec l’argent mal acquis de l’amicale et du Sydonia que Sid’El Moctar a volé la vedette lors de l’organisation du tir à la cible du Trarza.
Non seulement il a supporté tous les frais de cette invitation (hébergement, nourriture, enveloppes pour griots et journalistes peshmergas) mais aussi il distribua des sommes faramineuses aux vautours qui gravitaient autour de l’évènement.
Une enquête diligentée par l’ancien directeur général des douanes monsieur Mohamed Ould Mohamedou a constaté que les caisses du Sydonia et de l’amicale étaient vides.
Sid’El Moctar fut alors relevé des ses fonctions de patron du Sydonia et de président de l’amicale des douanes sous l’ère de la transition démocratique (avènement de l’ex CMJD).
Ould Mohamedou n’a pas voulu peut être l’envoyer en justice pour détournement des fonds publics. Cette abnégation subtile de l’ex DG des douanes a quand même été l’occasion pour Sid’El Moctar de méditer son éternel statut d’homme de la périphérie de Boutilimit.
Aujourd’hui, grâce à ses nouvelles connexions avec l’entourage du nouveau patron des douanes (l’actuel DGD) auquel il fait une cour assidue, Sid’El Moctar rebondit à la tête de l’amicale qu’il connaît bien !
Mais pourquoi l’amicale des douanes, association à but lucratif occupe-t-elle toujours illégalement des locaux propriétés de l’Etat (bâtiments mitoyens les bureaux des douanes-ville qui servaient de résidence au chef de ce bureau, deux bureaux à la cité des douanes entre autres). Ça c’est une autre affaire qui doit intéresser l’inspection générale D’Etat
Connexion criminelle Sydonia-Debellahi ou le vol par "écrasement" du trésor public.
A la création du bureau des douanes du port en 1984 sous le commandement du colonel des douanes Mohamed Salem Ould Breidleil comme chef de bureau et Debellahi comme chef de visite, il y’a plus d’un quart de siècle déjà, des impayés au trésor public ont été cumulé par des mauvais citoyens comme Hademine, Eminou Ould Khouna, Dneiden entre autres. Puis un long temps passa sous l’époque de Boidiel trésorier de la République quand Dneiden changea plusieurs fois d’agrément en douane.
Vint alors l’époque de N’diaga Dieng et Mohamed Ould Mohamedou fut nommé chef de bureau des douanes du port de l’amitié.
Les impayés ont atteint à cette époque plusieurs dizaines de milliards d’ouguiya.
Il y’a lieu de préciser ici que monsieur Debellahi a toujours survécu comme chef de visite aux différents changements de chefs de bureau du port, depuis la création de ce dernier par les chinois et qu’il est revenu en 2005 comme chef de bureau jusqu’à nos jours, pour des raisons inexpliquées et inexplicables. Jusqu’à quand et pourquoi laisse-t-on sévir un fossoyeur pendant plus d’un quart de siècle ? Cela interpelle toute la république.
Rappelons également que depuis cette époque, monsieur Debellahi, en complicité avec Sid’El Moctar comme chef du Sydonia, a inauguré la pratique de "l’écrasement" des impayés qui consiste à détourner les biens de la Nation.
Exemple : monsieur x est un commerçant qui a accumulé cinq cent millions d’ouguiya (500.000.000 UM) d’impayés. Alors Debellahi, après avoir arrêté l’opération conjointement avec Sid’El Moctar, procède à l’écrasement de la plus grande partie du montant trois cent millions d’ouguiya (300.000.000 UM). Cela veut dire qu’à la place de cinq cent millions d’ouguiya (500.000.000 UM) monsieur x devient redevable de deux cent millions d’ouguiya (200.000.000 UM).
Il donne alors cent millions d’ouguiya (100.000.000 UM) cash et rubis sur ongles à Debellahi et verse cent millions d’ouguiya (100.000.000 UM) au trésor public.
Voilà comment le duo Debellahi-Sid’El Moctar a écrasé le trésor public pour une longue période.
C’est aussi grâce à ce genre d’opérations d’"écrasement" que ces deux officiers des plus malhonnêtes du corps sont devenus aujourd’hui les douaniers les plus riches de la République.
Mais que fera aujourd’hui Debellahi de son passif humanitaire ?
De sources fraîches provenant du premier contingent des réfugiés mauritaniens revenus dans le pays, des expulsés avaient laissé derrière eux, en 1989 des conteneurs remplis de matériels et équipements pour la pêche artisanale.
L’éternel douanier du port, en l’occurrence Debellahi Ould Moctar actuellement chef de bureau titulaire des douanes du port de nouackchott, aurait fait main basse sur les conteneurs en question par le truchement de requêtes (vente aux enchères) alors qu’il était l’unique soumissionnaire.
Les mêmes sources provenant des réfugiés encore au SENEGAL, ajoutent que c’est grâce à la vente de ces conteneurs que Debellahi a construit son palace d’Atar.
Que fera-t il donc pour réparer les préjudices qu’il a fait subir aux pauvres réfugiés mauritaniens aujourd’hui de retour ? Mais l’homme n’est pas à son premier crime économique !
Une occasion d’or s’offre pourtant à lui aujourd’hui, pour réparer ses torts : rembourser au trésor public les montants "écrasés" avec Sydonia et dédommager les réfugiés dont il a détourné les conteneurs. Il pourra faire cela en vendant ses villas et palace ou au moins une partie. Pour l’instant l’homme revient de la France après s’être prélassé dans les somptueux hôtels parisiens. Debellahi dit en confidence que de toute façon, il ne quittera pas le PANPA parce qu’il a donné le biberon au nouveau DGD qui l’a accepté. Vrai ou faux ? WAIT AND SEE.
Bureau des douanes de l’aéroport de Nouakchott : quand le psychopathe récidive, cela fait des dégâts.
Décidément, l’inspecteur des douanes Dellahi Ould Abdel Baghi est intraitable, malgré les chances qu’on lui donne souvent.
La dernière des dernières est une histoire concernant le visa d’un produit à l’exportation.
Pendant que le chef du bureau des douanes de l’aéroport, le colonel Mohamed Ould Abidine Sidi lui accordait la gestion courante de certains dossiers, sur insistance du directeur général des douanes, monsieur Dellahi en profita pour usurper de nouveau les prérogatives du chef du bureau, allant même jusqu’à exiger des commissions énormes aux sociétés étrangères exportatrices.
Découvrant la malhonnêteté de son subordonné, le colonel Ould Abidine Sidi bloqua l’opération de corruption.
Fou furieux, le tristement célèbre Dellahi (qui joue ici le rôle d’officier de brigade) vociféra sur le colonel : « sachez que je m’en fous éperdument de vos étoiles bidons et de votre ministre Ould Hama Vezaz, moi je suis un fidèle lecteur de New York Times alors que vous êtes incapable de lire Mamadou et Bineta. Aussi, ma villa est plus belle que la vôtre ! Le directeur général des douanes, monsieur Dah Ould Hamadi s’incline devant ma culture et mon intelligence, c’est pourquoi il m’impose dans votre bureau. Les gens disent qu’il ne reçoit plus que les chefs, eh bien, moi je rentre chez lui quand je veux et vous verrez bientôt à son retour de Tintane ! »
En réponse à ces insultes, le colonel Ould Abidine Sidi lui rappelle tout simplement qu’il n’y a qu’un seul chef de bureau de l’aéroport de Nouakchott, en l’occurrence lui, et qu’à ce titre, il est le seul responsable de tout agissement mettant le dit bureau en cause et en particulier les pratiques qui violent les lois.
Le colonel lui rappelle également que c’est la deuxième fois que la chance lui a été donnée de travailler de façon normale à l’aéroport.
Il est certes évident que tout le monde sait que monsieur Abdel Baghi est un douanier au passé riche en scandales.
Il eut ses faits d’armes avec Ahmed Ould Khlil vers de début des années 2000, quand ce colonel des douanes actuellement à la retraite était directeur régional des douanes à Nouadhibou. C’était au moment où Abdel Baghi ouvrit à Nouadhibou un bureau des douanes parallèle aux douanes-pêche pour libérer à ciel ouvert les exportateurs de poisson contre des commissions payées à domicile.
Le directeur régional porta plainte auprès du colonel Ndiaga Dieng à l’époque directeur général des douanes, mais c’était trop tard. Dellahi avait fait trop de dégâts !
Au lieu d’être sanctionné, il fut promu et affecté aux douanes-fret de Nouakchott où il eut ses jours de gloire en amassant une fortune en mois de 45 jours, durant le congé du colonel des douanes, monsieur Mohamed Lemine Ould Souédatt chef de bureau à l’époque. C’est avec cet argent mal acquis qu’il construisit sa fameuse villa à Tevragh-Zeina.
Constatant la gabegie préjudiciable au trésor public, causée à l’aéroport par les largesses d’Abdel Baghi avec certains importateurs, Ould Souédatt interrompit son congé et demanda au colonel Ndiaga Dieng de le débarrasser de cet agent nuisible à la République.
Le fameux Abdel Baghi fut affecté alors au bureau du Wharf (MEEP), une sorte de prison pour tout douanier parce qu’il n’y a pas de commissions, ni de facilités à accorder.
Puis vint le règne transitoire du colonel Mohamed Ould Mohamedou à la direction générale des douanes. Ce dernier l’envoya au bureau pétrole OFF SHORE de Woodside.
Là, Abdel Baghi s’ennuya à mourir parce qu’il n’y avait personne à racketter. C’est ainsi qu’il eut le culot de démissionner.
Certains de ses proches ont dit que son niveau d’anglais très bas, ne lui avait pas permis de communiquer avec les australiens qui sont pourtant prodigues en matière de paiement de commissions (avenants, surfacturations Schinker, etc.).
Après un bref flottement, notre Abdel Baghi atterrit de nouveau comme un hélicoptère à l’aéroport de Nouakchott, sous le commandement du très distingué, compétent et intègre Mohamed Ould Abidine Sidi qui lui donna toutes les chances de réussir.
Mais Abdel Baghi devient monsieur 80% (allusion faite à sa part de tout versement pour l’enlèvement des produits importés).
Inquiet devant la chute des recettes de son bureau, Ould Abidine s’approcha de plus près des pratiques de ce douanier : c’est ainsi qu’il découvrit le pot aux roses. Il demanda alors des explications à son subordonné cleptomane !
Mais le psychopathe claqua la porte puis disparut en attendant le retour du directeur général des douanes qui était en permission de quelques jours.
Qui gagnera ce bras de fer qui n’a que trop duré ? Le colonel Ould Abidine Sidi, symbole de l’intégrité ou le psychopathe filou symbolisant la douane classique ?
Aujourd’hui, personne n’est supposé être au dessus de la loi et les tribus ou clans ne protègent plus personne.
Mais au-delà de ce duel qui n’a aucune raison d’être et de l’argent du trésor public souvent usurpé par le cleptomane Abdel Baghi, au vu et au su de tous, il y’a surtout un problème de discipline qui est posé : le chef de bureau titulaire de l’aéroport de Nouakchott est-il Ould Abidine Sidi ou Abdel Baghi, le douanier belliqueux de tous les temps ?
On verra comment le directeur général des douanes, l’officier supérieur de l’armée va-t-il trancher. (Affaire à suivre)
La dernière des dernières est une histoire concernant le visa d’un produit à l’exportation.
Pendant que le chef du bureau des douanes de l’aéroport, le colonel Mohamed Ould Abidine Sidi lui accordait la gestion courante de certains dossiers, sur insistance du directeur général des douanes, monsieur Dellahi en profita pour usurper de nouveau les prérogatives du chef du bureau, allant même jusqu’à exiger des commissions énormes aux sociétés étrangères exportatrices.
Découvrant la malhonnêteté de son subordonné, le colonel Ould Abidine Sidi bloqua l’opération de corruption.
Fou furieux, le tristement célèbre Dellahi (qui joue ici le rôle d’officier de brigade) vociféra sur le colonel : « sachez que je m’en fous éperdument de vos étoiles bidons et de votre ministre Ould Hama Vezaz, moi je suis un fidèle lecteur de New York Times alors que vous êtes incapable de lire Mamadou et Bineta. Aussi, ma villa est plus belle que la vôtre ! Le directeur général des douanes, monsieur Dah Ould Hamadi s’incline devant ma culture et mon intelligence, c’est pourquoi il m’impose dans votre bureau. Les gens disent qu’il ne reçoit plus que les chefs, eh bien, moi je rentre chez lui quand je veux et vous verrez bientôt à son retour de Tintane ! »
En réponse à ces insultes, le colonel Ould Abidine Sidi lui rappelle tout simplement qu’il n’y a qu’un seul chef de bureau de l’aéroport de Nouakchott, en l’occurrence lui, et qu’à ce titre, il est le seul responsable de tout agissement mettant le dit bureau en cause et en particulier les pratiques qui violent les lois.
Le colonel lui rappelle également que c’est la deuxième fois que la chance lui a été donnée de travailler de façon normale à l’aéroport.
Il est certes évident que tout le monde sait que monsieur Abdel Baghi est un douanier au passé riche en scandales.
Il eut ses faits d’armes avec Ahmed Ould Khlil vers de début des années 2000, quand ce colonel des douanes actuellement à la retraite était directeur régional des douanes à Nouadhibou. C’était au moment où Abdel Baghi ouvrit à Nouadhibou un bureau des douanes parallèle aux douanes-pêche pour libérer à ciel ouvert les exportateurs de poisson contre des commissions payées à domicile.
Le directeur régional porta plainte auprès du colonel Ndiaga Dieng à l’époque directeur général des douanes, mais c’était trop tard. Dellahi avait fait trop de dégâts !
Au lieu d’être sanctionné, il fut promu et affecté aux douanes-fret de Nouakchott où il eut ses jours de gloire en amassant une fortune en mois de 45 jours, durant le congé du colonel des douanes, monsieur Mohamed Lemine Ould Souédatt chef de bureau à l’époque. C’est avec cet argent mal acquis qu’il construisit sa fameuse villa à Tevragh-Zeina.
Constatant la gabegie préjudiciable au trésor public, causée à l’aéroport par les largesses d’Abdel Baghi avec certains importateurs, Ould Souédatt interrompit son congé et demanda au colonel Ndiaga Dieng de le débarrasser de cet agent nuisible à la République.
Le fameux Abdel Baghi fut affecté alors au bureau du Wharf (MEEP), une sorte de prison pour tout douanier parce qu’il n’y a pas de commissions, ni de facilités à accorder.
Puis vint le règne transitoire du colonel Mohamed Ould Mohamedou à la direction générale des douanes. Ce dernier l’envoya au bureau pétrole OFF SHORE de Woodside.
Là, Abdel Baghi s’ennuya à mourir parce qu’il n’y avait personne à racketter. C’est ainsi qu’il eut le culot de démissionner.
Certains de ses proches ont dit que son niveau d’anglais très bas, ne lui avait pas permis de communiquer avec les australiens qui sont pourtant prodigues en matière de paiement de commissions (avenants, surfacturations Schinker, etc.).
Après un bref flottement, notre Abdel Baghi atterrit de nouveau comme un hélicoptère à l’aéroport de Nouakchott, sous le commandement du très distingué, compétent et intègre Mohamed Ould Abidine Sidi qui lui donna toutes les chances de réussir.
Mais Abdel Baghi devient monsieur 80% (allusion faite à sa part de tout versement pour l’enlèvement des produits importés).
Inquiet devant la chute des recettes de son bureau, Ould Abidine s’approcha de plus près des pratiques de ce douanier : c’est ainsi qu’il découvrit le pot aux roses. Il demanda alors des explications à son subordonné cleptomane !
Mais le psychopathe claqua la porte puis disparut en attendant le retour du directeur général des douanes qui était en permission de quelques jours.
Qui gagnera ce bras de fer qui n’a que trop duré ? Le colonel Ould Abidine Sidi, symbole de l’intégrité ou le psychopathe filou symbolisant la douane classique ?
Aujourd’hui, personne n’est supposé être au dessus de la loi et les tribus ou clans ne protègent plus personne.
Mais au-delà de ce duel qui n’a aucune raison d’être et de l’argent du trésor public souvent usurpé par le cleptomane Abdel Baghi, au vu et au su de tous, il y’a surtout un problème de discipline qui est posé : le chef de bureau titulaire de l’aéroport de Nouakchott est-il Ould Abidine Sidi ou Abdel Baghi, le douanier belliqueux de tous les temps ?
On verra comment le directeur général des douanes, l’officier supérieur de l’armée va-t-il trancher. (Affaire à suivre)
BCI : la banque de l’année
Contrairement aux autres banques de la place, la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) n’est pas gérée comme une boutique de fils à papa, loin s’en faut. Le Président Directeur Général de cette institution bancaire est un autodidacte qui a accumulé son argent par la sueur de son front, son honnêteté et sa persévérance dans la recherche de l’innovation et du développement pour son pays. C’est un patriote au vrai sens du terme.
La BCI n’a rien à avoir avec les banques style boutique tribale.
C’est une banque digne de ce nom avec des services pour satisfaire la demande de ses clients et même les clients des autres banques. Il ne vend pas du vent, au contraire, elle veille à la bonne marche de ses transactions et à la protection des intérêts de sa clientèle nationale et étrangère.
Durant les dix dernières années, la BCI a réussi à établir des relations de confiance et d’avantages matériels avec ses partenaires étrangers.
Sans se limiter aux activités bancaires, elle investit d’énormes ressources dans le secteur privé notamment la recherche pétrolière, l’exploration minière, l’approvisionnement des populations en eau potable dans les régions les plus reculées ou enclavées, grâce à la réalisation de forages.
Elle est également omniprésente dans tous les projets d’investissement sur l’ensemble du territoire et même hors de nos frontières comme au Mali par exemple.
Isselmou Ould Tajedine son Présent Directeur Général n’attend pas les défis mais il les surmonte suivant une stratégie et un calendrier bien établis, loin des pratiques traditionnelles des banques de la place.
L’année 2007 aura été marquée de l’avis de tous les observateurs financiers du pays et économistes conseillers dans les banques mauritaniennes, par le rayonnement de la BCI à travers la modernisation et la célérité de ses services (guichets automatiques de distribution de billets de banque, réalisation du siège moderne de haut standing, services en ligne, serveur vocal, réseaux d’agences, etc.
La BCI est également citée comme exemple de réussite dans le secteur privé et les promoteurs de la délégation mauritanienne chargée de la promotion des investissements privés, ne tarit pas d’éloges à son égard.
Au-delà de son succès et de l’estime que force son PDG, il faut dire que Isselmou Ould Tajedine s’investit dans le social en apportant des aides substantielles pour contribuer à la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Bons augures en perspective pour l’année 2008 qui commence aussi bien pour la BCI !
La BCI n’a rien à avoir avec les banques style boutique tribale.
C’est une banque digne de ce nom avec des services pour satisfaire la demande de ses clients et même les clients des autres banques. Il ne vend pas du vent, au contraire, elle veille à la bonne marche de ses transactions et à la protection des intérêts de sa clientèle nationale et étrangère.
Durant les dix dernières années, la BCI a réussi à établir des relations de confiance et d’avantages matériels avec ses partenaires étrangers.
Sans se limiter aux activités bancaires, elle investit d’énormes ressources dans le secteur privé notamment la recherche pétrolière, l’exploration minière, l’approvisionnement des populations en eau potable dans les régions les plus reculées ou enclavées, grâce à la réalisation de forages.
Elle est également omniprésente dans tous les projets d’investissement sur l’ensemble du territoire et même hors de nos frontières comme au Mali par exemple.
Isselmou Ould Tajedine son Présent Directeur Général n’attend pas les défis mais il les surmonte suivant une stratégie et un calendrier bien établis, loin des pratiques traditionnelles des banques de la place.
L’année 2007 aura été marquée de l’avis de tous les observateurs financiers du pays et économistes conseillers dans les banques mauritaniennes, par le rayonnement de la BCI à travers la modernisation et la célérité de ses services (guichets automatiques de distribution de billets de banque, réalisation du siège moderne de haut standing, services en ligne, serveur vocal, réseaux d’agences, etc.
La BCI est également citée comme exemple de réussite dans le secteur privé et les promoteurs de la délégation mauritanienne chargée de la promotion des investissements privés, ne tarit pas d’éloges à son égard.
Au-delà de son succès et de l’estime que force son PDG, il faut dire que Isselmou Ould Tajedine s’investit dans le social en apportant des aides substantielles pour contribuer à la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Bons augures en perspective pour l’année 2008 qui commence aussi bien pour la BCI !
Affaire de raffinerie du pétrole à Nouakchott : rififi autour d’une commission de trois millions de dollars US (3.000.000 $).
On a pensé à tort malheureusement que sous l’ère Sidioca, la page des commissions dans l’octroi des marchés et de licences est tournée définitivement. Mais le dernier scandale concernant l’affaire de la raffinerie que Winfield Ressources Limited veut implanter à Nouakchott, montre que les nouveaux maîtres du palais ocre sont encore plus gourmands et plus sophistiqués dans leur façon de faire que Ould Taya et consorts.
Pour la première fois cette affaire implique le directeur de cabinet du Président de la République monsieur Sidi Ould Cheikh Abdellahi, le ministre secrétaire général de la Présidence et le conseiller principal du Président de la République chargé des affaires économiques, en l’occurrence monsieur Sidi Mohamed Ould Biye.
Le trio s’est partagé la bagatelle de 3.000.000 $ (trois millions de dollars US) comme commission.
Ils ont fait pression sur le ministre de l’énergie en le stimulant à conclure l’affaire sur le champ.
Tout cela sans compter sur un outsider qui n’aurait pas eu sa part dans la commission (le premier ministre lui-même).
Si Ould El Waghef, Didi Ould Biye sont rodés dans les affaires de commission, c’est aussi le cas de Zeine Ould Zeidane qui a d’ores et déjà pris le biberon durant son séjour à la Banque Centrale de Mauritanie (BCM).
Pendant que nos citoyens crèvent de faim, voilà que nos dirigeants se bagarrent pour le partage de commissions.
Ces appétits lancinants démontrent les vrais visages de la honte de ceux qui nous dirigent.
Si également les faits tels que nous les rapportons ici s’avèrent réels, les personnes citées doivent être traduites devant la justice pour répondre de leur crime contre la Nation.
Sidi Ould Cheikh Abdellahi a beau construire une mosquée à l’intérieur de la Présidence et même imposer les cinq prières au pléthore des conseillers, mais cela n’aide pas à protéger les intérêts supérieurs de l’Etat.
Beaucoup d’entre nous ne connaissent pas encore malheureusement les appétits de nos dirigeants actuels.
Yahya Ould Mohamed El Waghef est le fossoyeur du projet énergie, qui avait pour mission la privatisation de l’ex SONELEC. Puis il devient directeur général de la SOMAGAZ où il détourna plus de trente millions d’ouguiya, avant d’être nommé directeur général d’Air Mauritanie qu’il mit à genoux en pleine saison de pèlerinage sous l’ex CMJD dont le Président Ely Ould Mohamed Vall le connaît parfaitement parce qu’il le suivait depuis la direction générale de la Sûreté Nationale.
Sidi Mohamed Ould Biye actuellement conseiller principal du Président de la République monsieur Sidioca (pas si idiot que ça !), est un autre vorace qui occupa le portefeuille du ministère des finances pour distribuer sous l’ère Ould Taya, tout Nouakchott (quartiers résidentiels et industriels confondus) aux membres de sa collectivité tribale. Didi se positionne aujourd’hui à l’intersection avec les opérateurs étrangers désireux d’investir en Mauritanie. Bonjour les dégâts ! Cette position stratégique fait de ce "vieux" de la génération des vautours d’avant le changement du 3 août 2005, l’homme dangereux et incontournable de la "haut".
Ces deux hommes ont pour dénominateur commun la spécialisation dans les détournements des grands fonds : ils appartiennent à la race noble des rapaces de l’ancien régime.
La présence à leurs cotés d’un autre initié des commissions et du détournement en l’occurrence le dircab du Président de la République, monsieur Ould Amajar dégrade considérablement la gestion des affaires de l’Etat. Le dircab cousin germain de Ould Biye partage avec lui naturellement l’appétit pour les commissions (on est cousins pour le meilleur et pour le pire !)
Monsieur Ould Waghef vient de nous faire avaler la couleuvre du fameux parti politique (ADIL) composé de parlementaires véreux qui soutiennent consciemment une démocratie de régime militaire parce qu’ils empochent des salaires qui dépassent l’entendement (plus d’un million d’ouguiya mensuel pour tout parlementaire présidant une commission), en plus d’autres facilités sans soucis pour la Mauritanie qui plonge dans la misère et l’insécurité depuis l’avènement du régime de la plèbe parlementaire et de la secte religieuse.
Des sources concordantes proches des canadiens initiateurs du projet de raffinerie à Nouakchott signalent que le trio du palais ocre a donné ordre au pauvre ministre de l’énergie monsieur Ould Yaly pour rester en liaison permanente et cryptée avec Winfield Ressources Limited afin de finaliser le dossier de la raffinerie dans les meilleurs délais. Les mêmes sources rapportent que les canadiens n’ont pas mis beaucoup de zèle à régler la commission convenue avec la bande de trois.
Dans cette affaire, monsieur Zeine Ould Zeidane (ZZ ou Zinzin), apparaît en dernier lieu pour exiger dit-on, sa part de la commission.
Il faut rappeler ici que Zinzin a été dépêché à Nouadhibou avant la finalisation du dossier des canadiens pour vulgariser la loi incriminant les pratiques de l’esclavage en Mauritanie.
On croyait également Zinzin très occupé par le marché peu sobre de l’ameublement de sa nouvelle résidence au Ksar (madame le PM s’en occupe actuellement avec sept cent millions d’ouguiya prélevés sur l’argent du pauvre contribuable mauritanien !) et par les insultes fleuves essuyées dans la capitale économique.
Mais qui a pu tenir Zinzin à l’écart de cette commission ?
Les canadiens eux-mêmes auraient informé Zeine Ould Zeidane de la nouvelle licence pour la construction de l’usine de raffinage lors d’un entretien que Zinzin leur avait accordé avant leur départ ; les canadiens voulaient à cette occasion remercier le gouvernement pour les facilités accordées.
Pensant à une affaire de micmac directe entre le ministre de l’énergie et les canadiens, le premier ministre ordonna le limogeage des directeurs ayant traité le dossier de la raffinerie.
Il essaya même de confirmer leur limogeage au conseil des ministres du 20 février 2008, sans y parvenir. Le ministre de l’énergie n’étant pas venu ce jour là au conseil hebdomadaire pour des raisons liées, dit-on, à un déplacement à l’étranger.
Pour l’instant, ZZ doit se contenter du marché de l’ameublement de la nouvelle résidence du PM parce que cette "session" de commission semble définitivement ratée. Zinzin devrait également oublier l’argument de protection de l’environnement invoqué pour bloquer la licence de construction de la raffinerie.Les canadiens qui vont l’implanter sur le littoral à proximité de Tevragh-Zeina, travaillent avec l’argent de la Libye, pays où on a toujours sacrifié la cause et la mémoire humaines au service de l’hégémonie politique et des intérêts mafieux.
Pour la première fois cette affaire implique le directeur de cabinet du Président de la République monsieur Sidi Ould Cheikh Abdellahi, le ministre secrétaire général de la Présidence et le conseiller principal du Président de la République chargé des affaires économiques, en l’occurrence monsieur Sidi Mohamed Ould Biye.
Le trio s’est partagé la bagatelle de 3.000.000 $ (trois millions de dollars US) comme commission.
Ils ont fait pression sur le ministre de l’énergie en le stimulant à conclure l’affaire sur le champ.
Tout cela sans compter sur un outsider qui n’aurait pas eu sa part dans la commission (le premier ministre lui-même).
Si Ould El Waghef, Didi Ould Biye sont rodés dans les affaires de commission, c’est aussi le cas de Zeine Ould Zeidane qui a d’ores et déjà pris le biberon durant son séjour à la Banque Centrale de Mauritanie (BCM).
Pendant que nos citoyens crèvent de faim, voilà que nos dirigeants se bagarrent pour le partage de commissions.
Ces appétits lancinants démontrent les vrais visages de la honte de ceux qui nous dirigent.
Si également les faits tels que nous les rapportons ici s’avèrent réels, les personnes citées doivent être traduites devant la justice pour répondre de leur crime contre la Nation.
Sidi Ould Cheikh Abdellahi a beau construire une mosquée à l’intérieur de la Présidence et même imposer les cinq prières au pléthore des conseillers, mais cela n’aide pas à protéger les intérêts supérieurs de l’Etat.
Beaucoup d’entre nous ne connaissent pas encore malheureusement les appétits de nos dirigeants actuels.
Yahya Ould Mohamed El Waghef est le fossoyeur du projet énergie, qui avait pour mission la privatisation de l’ex SONELEC. Puis il devient directeur général de la SOMAGAZ où il détourna plus de trente millions d’ouguiya, avant d’être nommé directeur général d’Air Mauritanie qu’il mit à genoux en pleine saison de pèlerinage sous l’ex CMJD dont le Président Ely Ould Mohamed Vall le connaît parfaitement parce qu’il le suivait depuis la direction générale de la Sûreté Nationale.
Sidi Mohamed Ould Biye actuellement conseiller principal du Président de la République monsieur Sidioca (pas si idiot que ça !), est un autre vorace qui occupa le portefeuille du ministère des finances pour distribuer sous l’ère Ould Taya, tout Nouakchott (quartiers résidentiels et industriels confondus) aux membres de sa collectivité tribale. Didi se positionne aujourd’hui à l’intersection avec les opérateurs étrangers désireux d’investir en Mauritanie. Bonjour les dégâts ! Cette position stratégique fait de ce "vieux" de la génération des vautours d’avant le changement du 3 août 2005, l’homme dangereux et incontournable de la "haut".
Ces deux hommes ont pour dénominateur commun la spécialisation dans les détournements des grands fonds : ils appartiennent à la race noble des rapaces de l’ancien régime.
La présence à leurs cotés d’un autre initié des commissions et du détournement en l’occurrence le dircab du Président de la République, monsieur Ould Amajar dégrade considérablement la gestion des affaires de l’Etat. Le dircab cousin germain de Ould Biye partage avec lui naturellement l’appétit pour les commissions (on est cousins pour le meilleur et pour le pire !)
Monsieur Ould Waghef vient de nous faire avaler la couleuvre du fameux parti politique (ADIL) composé de parlementaires véreux qui soutiennent consciemment une démocratie de régime militaire parce qu’ils empochent des salaires qui dépassent l’entendement (plus d’un million d’ouguiya mensuel pour tout parlementaire présidant une commission), en plus d’autres facilités sans soucis pour la Mauritanie qui plonge dans la misère et l’insécurité depuis l’avènement du régime de la plèbe parlementaire et de la secte religieuse.
Des sources concordantes proches des canadiens initiateurs du projet de raffinerie à Nouakchott signalent que le trio du palais ocre a donné ordre au pauvre ministre de l’énergie monsieur Ould Yaly pour rester en liaison permanente et cryptée avec Winfield Ressources Limited afin de finaliser le dossier de la raffinerie dans les meilleurs délais. Les mêmes sources rapportent que les canadiens n’ont pas mis beaucoup de zèle à régler la commission convenue avec la bande de trois.
Dans cette affaire, monsieur Zeine Ould Zeidane (ZZ ou Zinzin), apparaît en dernier lieu pour exiger dit-on, sa part de la commission.
Il faut rappeler ici que Zinzin a été dépêché à Nouadhibou avant la finalisation du dossier des canadiens pour vulgariser la loi incriminant les pratiques de l’esclavage en Mauritanie.
On croyait également Zinzin très occupé par le marché peu sobre de l’ameublement de sa nouvelle résidence au Ksar (madame le PM s’en occupe actuellement avec sept cent millions d’ouguiya prélevés sur l’argent du pauvre contribuable mauritanien !) et par les insultes fleuves essuyées dans la capitale économique.
Mais qui a pu tenir Zinzin à l’écart de cette commission ?
Les canadiens eux-mêmes auraient informé Zeine Ould Zeidane de la nouvelle licence pour la construction de l’usine de raffinage lors d’un entretien que Zinzin leur avait accordé avant leur départ ; les canadiens voulaient à cette occasion remercier le gouvernement pour les facilités accordées.
Pensant à une affaire de micmac directe entre le ministre de l’énergie et les canadiens, le premier ministre ordonna le limogeage des directeurs ayant traité le dossier de la raffinerie.
Il essaya même de confirmer leur limogeage au conseil des ministres du 20 février 2008, sans y parvenir. Le ministre de l’énergie n’étant pas venu ce jour là au conseil hebdomadaire pour des raisons liées, dit-on, à un déplacement à l’étranger.
Pour l’instant, ZZ doit se contenter du marché de l’ameublement de la nouvelle résidence du PM parce que cette "session" de commission semble définitivement ratée. Zinzin devrait également oublier l’argument de protection de l’environnement invoqué pour bloquer la licence de construction de la raffinerie.Les canadiens qui vont l’implanter sur le littoral à proximité de Tevragh-Zeina, travaillent avec l’argent de la Libye, pays où on a toujours sacrifié la cause et la mémoire humaines au service de l’hégémonie politique et des intérêts mafieux.