Selon des sources proches du protocole d’État, à chaque voyage du président de la république à l’ étranger , sa délégation emporte avec elle une bagatelle de 200 milles euros cash ou en bankily VIP ! Sans tenir compte des autres frais de mission, S’il vous plait … Que cela soit une mission au Sénégal, au Burkina Faso ou à Rome, ce montant ne change pas !
C’est un coût dur pour le trésor public, surtout que les dépenses de cet argent fou ne se sont pas passibles de contrôle d’État ! L’État ne contrôle pas l’État , voyez-vous … Cette dépense est certes légale dit-on, mais elle est intolérable pour l’ un des pays les plus pauvres du monde et qui de surcroit fait de la lutte contre la gabegie , son cheval de bataille … Charité bien ordonnée commence par soit même , n’ est ce pas ?
Les gorilles du président, les ministres, les agents du protocole, les chargés de missions et les conseillers de la présidence, se disputent à chaque voyage de Ghazouani , une place dans la délégation, pour profiter de cette manne financière hors taxe !
Ce pécule présidentiel provient pourtant du trésor public, mais il obéit à une comptabilité parallèle sur laquelle le citoyen lambda n’a aucun droit de regard ! Ce gaspillage ''officiel'' est immoral parce qu’au moment où le directeur du protocole d’Etat, monsieur Hassene achète des cadeaux en free shop dans les boutiques des aéroports internationaux, des citoyens mauritaniens meurent de faim à l’intérieur du pays à cause de la hausse vertigineuse des prix et de la précarité des conditions de vie ! Certes, les voyages présidentiels à l’’ étranger sont un mode traditionnel de l’exercice du pouvoir, mais c'est périlleux dans la mesure où cela éloigne du peuple et fait oublier sa misère ! Les déplacements à Genève et à Rome constituent des moments agréables pour Ould Diaye qui change certes de décor, mais le revers de la médaille que cela entraine est un rythme impitoyable pour les maigres finances publiques ! A suivre
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