Seul le DEGHNOU ( boisson et spécialité culinaire empruntée à l’ empire du Mandingue ) , rappelle qu’il était une fois Walata , ville historique du moyen âge , perdue dans le désert mauritanien ! Même l’architecture traditionnelle particulière, n’est plus visible sur le devant des habitations ! Les bâtiments en argile sont tombés sous les pluies diluviennes, les décorations, les peintures murales et les ornements des portes sont devenus très rares dans cette cité médiévale patrimoine culturel mondial !
Tout était parfait lors de l’ouverture historique du cérémonial de cette édition nouvelle du festival de Walata , avec une seule fausse note : la présence d’ une certaine Izza Mint Echeikh Ayah et frères qui n’ avait pas sa place , ni parmi la délégation officielle ni parmi les figures historiques de la cité ! Cette dame qui a improvisé une fortune colossale pour devenir bailleur de fonds des griots de Mauritanie., aura surtout sa place au sein du festival des nouveaux riches du pays, ayant bâti des fortunes immenses à travers des flux financiers illicites !
Un autre élément, rappelle encore le déclin de la cité ancienne de Oualata : celui de la famille Ehel Eguig , les collaborateurs des anciens colons qui perdent désormais leur leadership au profit des Haratines devenus majoritaires dans cette ville historique , dépositaire de notre histoire ! Les vrais Walatis quant à eux comme le chérif Leanaya Ould Hbib , ont quitté la ville qui devient de plus en plus , une cité ancienne dans une vie moderne à la faveur des mutations techniques et sociales … Il ne reste plus rien donc de ce monument phare de notre identité ! L’Etat aura beau fait pour reconstruire Walata avec un nouveau plan, mais c’est faire perdre à la cité à la fois son authenticité et son originalité … Pour conserver une ville –patrimoine, il faut surtout faire parler sa bibliothèque, sa mosquée et ses différentes archives !
L’UNESCO dont Walata fait partie du patrimoine mondial, n’est pas un partenaire agissant pour soutenir la cité à travers les changements contemporains ! Cela est imputable à l’incompétence de nos différents délégués auprès de l’Unesco, nommés selon des critères politiques sans tenir compte de la signification culturelle d’être délégué à l’Unesco !
Avant que le zélé ministre actuel de l’habitat, le sieur Sid Ahmed n’impose à Walata un plan bidon, il faut qu’il sache que ce tracé ne doit pas être laissé à sa simple appréciation ! Il ya lieu en effet de faire recours à des architectes compétents, pour conserver certaines façades historiques d’origine ! Toute intervention doit conserver l’intérêt historique et culturel de ce patrimoine , pour que les générations futures puissent s’y retrouver ! La relation à la culture et à l’histoire doit servir de cadre à toute modification de ce patrimoine, et ça tout le monde le sait y compris même ‘’le petit chacal qui se trouve au nord- est de Walata’’ ! A suivre
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