dimanche 29 mai 2022
Mariage Saadani/Biram : Tawassoul paye la dot !
Après avoir été exclue de Tawassoul parce que non ‘’excisée’’ selon le rite musulman, Saadani Kheytour s’est mariée avec l’IRA de Biram , samedi dernier ! Un mariage de raison certes pour mieux insulter les Oulémas afin de renverser l’ordre social établi en Mauritanie bien avant l’indépendance du pays ! Un combat de longue haleine ; un mythe de Sisyphe ! Mais les deux nouveaux conjoints se trompent –ils de combat ? Un Maalem (forgeron) élu à la magistrature suprême du pays, ne restera t-il pas toujours un Maalem ? Cette question est aussi valable pour Biram , qui rêve d’ être président , un jour ou l’ autre pour changer de statut social dit-il , et mettre fin à la domination des petits Beydhanes ( Lebeydhna) ? N’est-ce pas un faux combat ? Ce n est donc pas lié aux pouvoirs successifs ni la responsabilité de l Etat, mais c'est lié à l histoire de façon générale !
En tout cas, le bureau politique de Tawassoul a tenu à remercier Biram d’avoir amené avec lui Saadni et Ould Dedew préparerait une Vesskha (cadeau chaleureux) , pour le président de l’ IRA ! Le savant Deddew sera-t-l inspiré pour choisir le cadeau de mariage qui comblera la vie des deux nouveaux conjoints ? LTV suggère à Tawassoul de choisir deux cadeaux de mariage distincts : une Fatwa de Ould Dedew criminalisant la coupure du cordon ombilical (Bout) pour Biram , et le cadeau de Saadani sera un coffret d’ instruments modernes pour le Henné traditionnel , tatouage 2022 ! C’est ainsi que les deux nouveaux mariés rêveurs, seront dans leur véritable diapason … Notons bien que dans cette transaction matrimoniale nouveau genre , Jemil Mansour se chargera de perecevoir Hawsett Learouss au profit du parti ... ente vem
Les systèmes de castes ont existé dans toutes les sociétés et dans tous les pays, et leurs traces restent toujours sous forme psychologique à cause de la mémoire de l’Histoire qui est une réalité, mais dans les faits réels ce système n’existe plus. La Mauritanie est l’un des rares pays qui ont traité ce problème très tôt dès l’indépendance, progressivement grâce à diverses méthodes y compris la discrimination positive, et surtout à partir de la période Heidala, ensuite dans la période Maaouiya. Pendant la période Oul Abdel Aziz, la discrimination positive a atteint ses records mais Oul Abdel Aziz ne le faisait pas par conviction pour la promotion des castes, il le faisait plutôt par hostilité à certains anciens groupes sociaux et tribaux « soi-disant conservateurs » vis-à-vis desquels il était farouchement hostile et complexé et il a utilisé les Biram et consort pour les insulter. Il ne leur a épargné de mal que ce qu’il ne pouvait pas ou que la force divine ne lui a pas facilité. Les malheurs qu’il a subis avaient diminué ses forces et son acharnement. Le régime actuel de Oul Ghazouani va sur le même rythme de promotion des castes mais de façon plus sereine, désintéressée, objective, cette fois avec conviction et sans aucune hostilité à quiconque. On peut donc considérer que l’ascenseur social a bien été mis en œuvre par les pouvoirs publics, la société mauritanienne aidant à cela, car dans son ensemble cette société est pacifiste et tolérante. Les évolutions des conditions des castes ainsi réalisées en Mauritanie en l’espace de quelques décennies sont énormes voire incroyables par rapport à ce qui se passe dans d’autres sociétés comparables. Ainsi beaucoup de nos élites actuelles dans la politique et dans l’administration ont enfin gagné leurs lettres de noblesse dans leurs domaines de compétences. Mais, malheureusement parmi ceux qui profitent pleinement de la discrimination positive il y en a certains qui ratent l’ascenseur social, ils n’arrivent pas à s’affirmer. Alors ils se limitent souvent à jouer des rôles d’agents au service des ONG étrangères, activistes opposants ou au service de l’Etat comme commis de l’administration, ou au service d’états étrangers… Parmi ces cas qui ratent l’ascenseur social malgré les discriminations positives dont ils ont bénéficié on peut citer à titre d’exemple : Biram, Saadani et Oul Merzoug. Ces trois cas ont de commun qu’ils sont capables d’être aussi bien au service de l’Etat qu’au service de parties étrangères, ils sont vindicatifs, inconsistants, ils ne sont pas porteurs d’une cause. Tous les trois ont tout l'air d'agents doubles qui travaillent pour plusieurs parties : pour des ONG étrangères, pour le régime en Mauritanie si le régime veut les utiliser dans l’Administration ou dans l'opposition, pour le Sénégal parait-il au temps de l'ex président Wade, et peut être d'autres ...A la limite Biram avec sa vulgarité et Saadani ils ont de l’éloquence et ils peuvent tenir un discours. Biram et Saadani ne manquent pas de culture générale dans plusieurs domaines y compris le domaine de la culture arabe et de la religion, mais c’est vraiment dommage pour ces deux d’avoir insulté l’avenir, leur avenir politique de cette manière de façon irrémédiable. Biram et Saadani pourront peut-être avoir un avenir syndical ou dans la société civile où les pouvoirs publics pourront les laisser jouer les rôles qu’ils ont toujours joué comme agents de l’Etat. Mais Oul Merzoug n’a pas l’éloquence et les talents qu’a Biram pour jouer les sales rôles si un Président voulait l’utiliser. Oul Merzoug n’a que son costume pour travailler comme commis de l’Etat mauritanien ou pour d’autres parties étrangères s’il en trouve l’occasion comme à l’OMVS où il avait été asservi par les sénégalais pour servir leurs intérêts au temps de l’ex président sénégalais Abdoulaye Wade.
RépondreSupprimer