dimanche 10 janvier 2021
Dialogue en vue : en quelle langue faut-il le faire ?
Le président Ghazouani vient d’appeler à un dialogue qui serait cette fois-ci non pas politique, mais à caractère social, selon des sources proches de l’UPR, parti encore au pouvoir ! Les sujets des débats seraient confinés aux questions d’ordre social comme l’unité nationale et le développement économique et social ? Mais ce débat est-t-il original ? N’est-ce pas du déjà vu ? Ghazouani n’ est –il pas entrain de réveiller les démons ? Au nom de qui ce dialogue sera-t-il fait ? Quels seront les partenaires ?
Tout le monde sait que l’opposition d’aujourd’hui n’existe que de nom, parce que ses leaders soit disant sont rentrés en ordre dans les girons du pouvoir actuel ! La légitimité de l’opposition se pose plus que jamais et le peuple lui retire toute confiance, depuis qu’ils ont défilé chez Ghazouani un à un , pour avancer des requêtes personnelles, des doléances qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général ! Donc, des gens comme Messoud , Jemil Ould Mansour , Biram et compagnie , ne représentent plus qu’eux-mêmes !
Du côté du pouvoir lui même, la situation n’est pas aussi reluisante, parce que ceux qui bougent actuellement au sein de l’UPR, ne sont que des vestiges ou des survivants des anciens partis de truands comme le PRDS , Adil , voire du PPM comme Ahmedouah et fils ! Ce sont des opportunistes sans aucune base sociale ou populaire … Avant d’engager un dialogue quelconque, il faut d’ abord identifier des interlocuteurs valables, des dignes représentants du peuple pour parler au nom de l’Etat et de la nation ! Dans cette perspective, le dialogue social ou autre, ne servira à rien parce que ce thème lui-même n’est qu’une panacée souvent utilisée par des hommes surannés qui se cachent derrière des arguments fallacieux et sans contenus, pour soit disant résoudre les problèmes nationaux ! D’ ailleurs, l’idée de ce dialogue social nouveau genre, est inspirée de la page face book d’une certaine Mint Senoussi, une femme mondaine elle-même victime d’un déchirement social (plusieurs fois divorcée) ! S’asseoir en groupes de peuhls ou de maures sous une tente ou une case non oxygénée, pour se dire les vérités que l’on connait déjà, ne sert à rien madame Senoussi, s’ il vous plait ! Si au contraire, vous voulez faire un dialogue qui marche bien, il faudra le faire en langue Poulhar , puis nommer un premier ministre Wolof , un vice président Soninké et un chef d’ état major Peuhl ! L’enjeu, ce n’est pas un dialogue constructif, ni l’unité nationale mais le pouvoir ! La configuration actuelle à dominance Beydhano –Haratine , inquiète les négro-mauritaniens qui se sentent opprimés à tort ou à raison ! Les Haratines , sont une nouvelle entité Beydhane qui augmente en nombre d’ intellectuels et cela crée une frustration chez les Kwar parce que , quand on rentre aujourd’hui au ministère de la santé ou au ministère de l’ intérieur et de la décentralisation , on voit que les Haratines sont maitres des lieux et parlent arabe ! Voilà ce qui dérange réellement les FLAM !
Ainsi, les débats conduiront inéluctablement vers un dialogue de sourds inutile, tant nos Kwar cherchent inlassablement une nouvelle Mauritanie sans maures, avec des Haratines corvéables, genre Birama Dah qui se suffit d’un argent de poche, des voyages en première classe et une cravate langue de vache pour participer au conseil des droits de l’ homme à Genève et faire des photos au palais Wilson , avec madame au milieu de la diaspora !
Les intellectuels négro-mauritaniens s’estiment des seigneurs du pays, coexistant avec des Beïdanes sauvages et ils sont pressés de mettre fin à cette cohabitation contre -nature , par tous les moyens ! Pour cette canaille d’extrémistes obscurcis, il n’y a qu’une seule question nationale : celle de mettre les maures dehors, point c’est tout ! Ils y travaillent en permanence avec tous les régimes américains et sionistes qui se succèdent depuis l’indépendance de la Mauritanie en 1960 ! Mais , c’ est une tâche interminable et douloureuse , qui ressemble plutôt au mythe de Sisyphe condamné à faire un travail impossible et sans lendemains ! C 'est un chatiment quasi- celeste pour punir ceux qui se révoltent injustement contre l' ordre naturel ...
Comme d'habitude,une analyse pertinente dans un style soutenu.
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