Après les partis politiques, c’est le tour de la presse
nationale d’être reçue en diner –débats par le président de la république,
monsieur Ghazouani qui continue à surprendre chaque jour ! Quelle belle
ouverture sur une presse en crise qui cherche à reconquérir des revenus
publicitaires et des soutiens suspendus sans indulgence par le régime précédent
!
La presse est pressée et se débat toujours avec le pouvoir
pour trouver une solution au manque de professionnalisme et de sponsoring, mais
Ghazouani continue ses promesses qui ne semblent pas aboutir ! C’ est la première fois quand même qu’ un
chef de l’ Etat ouvre ses portes à la presse nationale en la rassurant du
soutien de toute la république , et en mettant clairement l’ accent sur le rôle
important qu’ elle joue dans toute démocratie !
Au delà de cette prise de contact qui vient à point nommé entre
nouveau chef d’Etat et journalistes, il y avait aussi l’actualité, le bilan et
les engagements du président à travers les questions des journalistes !
On avait l’impression d’assister à une soirée dinatoire
entre le président et certains peshmergas,
plus un nouveau mot de Ghazouani pour changer les rapports presse/pouvoir !
Tous les journalistes étaient étonnés d’être à l’aise pendant que le président
parlait ! Seul lui avait le droit à la parole et les questions des peshmergas
comme Ahmed Ould Cheikh du journal Le Calame( qui vient de loin) , étaient pertinentes et circonscrites ! Un
diner agréable et enrichissant à tous les égards, même pour Brahim Ould
Abdellahi , le journaliste compétent qui a appelé Ghazouani à faire table rase
du passé et de tout héritage , pour agir sur des bases saines ! C’était
la chose la plus incroyablement bien faite depuis l’investiture du président
Ghazouani , parce que la république a fait la cour au quatrième pouvoir pour
bien s’ installer ! On pensait que Ghazouani était perdu alors qu’il cherchait
le moment approprié … Le défi ne pouvait jamais être relevé sans la conquête
du quatrièmes pouvoir ! Mais , question
aux journalistes : avez-vous jamais lu ces mots de ROBERT MENART , ancien
SG de reporters sans frontières : « les rapports incestueux de la
presse avec le pouvoir, mettent en péril son rôle de contre pouvoir » ?
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