Les populations de Nouadhibou meurent de faim et de sous- alimentation,
sur la cote la plus poissonneuse du monde ? Pendant qu’il n’ya pas de
poisson dans 80 à 90 % des marmites des ménages, des armateurs mafieux font des
captures de juvéniles à la pelle , destinées
à l’ exportation et la production de
farine de poisson et d’huile, qui rapportent des devises étrangères pour les
vacances en Europe et l’ acquisitions de villas à Paris ou à Las Palmas !
Quel contraste !
Ce n’est pas facile à démanteler cette mafia de la pêche qui
prospère aujourd’hui grâce aux usines de farine Moka polluantes, installées dans les zones d’habitations ! La pègre ne se suffit pas d’affamer les populations, il faut encore les intoxiquer
par la fumée, le bruit et l’ odeur macabre
de la farine de poisson pourri …
Mais le président
Ghazouani connait tout, pour avoir été directeur de la sureté nationale pendant
longtemps ! Il sait que Nouadhibou
vit toujours sous la mafia de la pêche depuis trente ans ! Les jours se succèdent,
les régimes aussi mais la pègre reste toujours aux commandes de la pêche ! C’est
toujours les mêmes : Abbass Bougherbal , Fadel , Yahefdhou , Ould Taya , Limam O /Ouleyda , Ahmd Chreif , Jeilani et la liste
est longue !
Mais savez-vous quelle est le l’énigme du jour : dans le secteur de
la pêche il n’y a pas un seul Boussati qui opère, ni au sein de la mafia, ni parallèlement
! Si le nouveau régime fera un changement,
ce sera certainement pour démanteler ce système
de trente ans, ce qui n’est pas facile parce qu’un quart de siècle d’implantation
d’une mafia, il faut une main de fer et
une volonté politique déterminée ! La mafia, c’est un sujet politique qui
s’ impose et tout pouvoir doit faire avec …
Mais pour démanteler ce système mafieux corrupteur, le nouveau régime a un atout majeur différent
des autres gouvernements : les boussatis constituent une partie de la population opérant dans tous les secteurs sauf celui de la
pêche qui est hermétiquement fermé aux gens honnêtes et les diplômés chômeurs
qui s’ y intéressent ! Il y a quarante deux usines MOKA en Mauritanie , qui appartiennent aux
gens des différentes tribus, mais on n’y compte pas un seul Boussati , ni un diplômé
chômeur … Dés qu’ un bras de fer est engagé par le pouvoir dans le cadre de la politique
de l’ emploi , c’ est toujours la mafia
qui sort gagnante ! A suivre
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