Ould Abdel Aziz semble tenir parole et une véritable
campagne est désormais lancée à travers les militants du parti au pouvoir, qui
sont en plaine campagne d adhésions pour renouveler fermement aux mauritaniens
que Ould Abdel Aziz n’est pas intéressé par le mandat de 2019. Mais l’homme d’Etat
se trouve devant un problème : plus il dément son intérêt pour la
présidence et plus se renforce la conviction des membres de son parti, de la nécessité
de le maintenir au pouvoir !
Comme il se voyait ne pas être cru par les siens, il a fait
recours à la presse internationale mais cela n’a fait que renforcer l’hérésie
de l’UPR ! Quoi qu’il en soit, nous
sommes à une année des échéances électorales et certains militants trouvent
trop tôt de mener une campagne de soutien au sein du parti , qui lui est déjà acquis !
En tout cas , il est rarissime en Afrique de trouver par les
temps qui courent , un chef d’ Etat que
rien ne pousse à quitter le pouvoir , grâce à son bilan hautement positif et une
conjoncture politique , économique , culturelle et sociale favorable à tous
points de vie , et qui respecte le droit d’ Etat en initiant ses concitoyens ,
opposition comprise , à l’
exercice de la démocratie !
Pourtant, son entourage l’agrippe à rester chef d’Etat pour
garder les privilèges actuels auxquels rien ne les prédestinait ! Si la
prochaine remise du pouvoir aura lieu pacifiquement sous les regards ébahis, de
Hademine , de Ould Maham et consorts, Ould Abdel Aziz aura sa place au musée de
la démocratie en Afrique et des droits de l’homme ! De toutes les façons, l’année politique qui nous
sépare de 2019, c’est déjà hier et gouverner c’est
prévoir ! Wait and see
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