L’administration coloniale traitait bien l’ annotation ‘’m’
en parler ‘’ telle que requise, mais avec l’arrivée de la nouvelle
administration mauritanienne intérimaire, dés les premières années de l’indépendance,
le niveau était très bas pour accueillir le ‘’m’en parler ‘’ !
Chacun le traitait à
sa façon sur les documents qu’il recevait, selon sa compréhension …
Les administrés sont souvent surpris de voir un courrier
trainer plusieurs mois durant, parce que le collaborateur ne trouvait pas le
temps de se retrouver avec le chef, pensant qu’il s’agit d’un secret, alors que
le ‘’m’ en parler’’ veut dire tout simplement répondre !
Avec l’ arrivée des militaires au pouvoir en Mauritanie , le
‘’m’en parler ’’ est devenu à la mode pour faire moisir un dossier très
important qui concerne des contentieux prioritaires ou renvoyer aux calendes
grecques des demandes de services publics justifiées !
Aujourd’hui, nous ne savons pas quel sort réserver à ‘’m’en parler’’,
mais nous savons que certaines administrations paramilitaires et non des moindres,
ont un problème de compréhension avec le ‘’m en parler ‘’ !
Il faut trouver une solution donc à ce problème de ‘’m en
parler’’ qui provoque un vide dans l’administration en la mettant dans la
situation où on ne sait pas sur quel pied danser !
Le ‘’m’en parler ‘’ évoque aussi et surtout le problème du
non respect de la parole donnée, notamment de la part d’un haut dignitaire de l’Etat !
L’expression devient ainsi synonyme de l’injustice sociale parce que son usage
appartient à la haute hiérarchie …
Puisqu’on parle
souvent de journée de ceci ou de journée de cela , pourquoi ne pas instaurer
une journée nationale de ‘’M’en parler’’
pour en parler très franchement !
Les sociologues des temps modernes ont noté que ‘’m’en
parler ‘’ appartient à la classe de ceux qui ne respectent pas souvent leur
parole et ici on arrête d’en parler parce qu’on en a assez ! A suivre
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