La dernière cérémonie de la douane mauritanienne a été
l’occasion pour ce corps de montrer que ce département est une fierté pour l’Etat
mauritanien, pour ses hommes et ses femmes et le ministre délégué au budget à eu droit à une belle leçon d économie nationale...
Les chiffres invoqués dans son discours, ont montré que ce corps portait bien sa tenue qui
sert à glorifier l’Etat, contrairement aux tenues de parade !
Un Etat sans institutions n’est pas un Etat et les
institutions sans salaires, ne sont pas des
institutions !
La cérémonie de ce 26 janvier 2018 aux bureaux-recette
des douanes du port de Nouakchott, a
confirmé que le choix des hommes, des institutions, des départements piliers et
des hommes qui les dirigent est particulièrement difficile, mais payant !
Pourqu’un corps soit rentable et respecté, il doit être bien
équipé et à l’ abri du besoin , ce qui est le cas des douanes mauritaniennes d’
aujourd’hui , sous le Général de division
Dah O. El Mamy . L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, n’est-il pas un
choix facile ? D’ ailleurs on se trompe souvent dans la prise de ce genre
de décisions…
Mais la nomination du Général Ould El Mamy au commandement
des douanes, n’a pas été une erreur, loin s’en faut …
Il a trouvé devant lui en 2008, un corps déchiqueté, indigne
et vivant de la corruption active et passive, à tous les échelons !
Aujourd’hui c’est le contraire,
la douane c’est le corps dont dépendent l’Etat et ses institutions …
La douane sous le Général Dah nous rappelle ce proverbe
anglais : « who pays musicien
orders the tune » , autrement dit ,’’ qui pays commande’’ !
Les nouvelles recettes douanières de 2017 , vont permettre à
nos forces armées et de sécurité de jouer le rôle qui est le leur , à savoir la
protection du citoyen et du territoire national , et assurer la sécurité sans
dépendre comme par le passé des puissances étrangères ou de l’ argent des
particuliers !
Si maitre Kembou était gêné devant nos partenaires étrangers
au développement parce qu’ils sont assis sur des milliards et parlent souvent
argent, il a depuis vendredi dernier le droit à la parole ! Le directeur
général des douanes lui apprend désormais une belle leçon d’économie
nationale : les chiffres parlent plus haut que les paroles !
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