Sommet de Nouakchott : au pays des tentes , la Khaima est reine !

On a beau imité les européens dans leur architecture, dans leur culture guerrière , dans leur façon de courtiser les femmes, dans tous leurs modes de vie mais nous n’avons rien réussi !

Notre histoire d’imiter reste celle de Rakhma et du corbeau : chaque fois qu’elle cherche à imiter le corbeau, elle n’arrive pas et oublie sa propre démarche !

Mais pour la première fois, sans imiter personne nous venons incontestablement de réussir un chef d’œuvre, dans son coté architectural : il s’agit de la Khaima du sommet de Nouakchott : grandiose, titanique,  spacieuse et à l’unisson des couleurs !

On n’aurait jamais pensé qu’un minable bédouin puisse avoir cette idée de faire une aussi belle tente  capable d’abriter un aussi important sommet ! Qui pouvait penser que l’idée est venue des simples bédouins, plutôt spécialisés dans l’élevage des chamelles dans le désert ! Comme on dit, chaque peuple a son génie créateur … Mais, qu’est ce qui se passe sous la tente ?

Au-delà de sa beauté, la tente du palais des congrès de Nouakchott a abrité un melting pot de chefs d’États et de souverains afro-arabes comme le président de Djibouti qui accueille la plus grande base américaine en Afrique et le premier ministre du Liban , pays de la bonne cuisine et de la dépravation des mœurs sous le soleil , à ciel ouvert ! Sans oublier le Yémen  et le Soudan de Oumar El Béchir…

Heureusement que les poètes et d’autres hommes des beaux arts étaient là pour créer la différence !

Si on parle souvent du château de Versailles, de la promenade des anglais de Nice et de la place de la Bastille, aujourd’hui on ne parle que de la Khaima du palais des congrès de Nouakchott !  Cette tente restera un honneur et sera même peut être louée pour les mêmes occasions par le vieux malin Mohamed Saleck dit Sahraoui qui a monopolisé ce marché de 700 millions !

Dans cette affaire sous la tente, chacun tire sons affaire : Sahraoui, le vieux Polisario, le fournisseur et l’ordonnateur du budget mauritanien ! La tente continuera donc à parler d’elle sous d’autres tentes, pour ne pas  dire sous d’autres cieux !