À la veille du mois béni de Ramadan, LTV avait partagé avec
ses internautes quelques moments de la bataille rangée entres les journalistes
peshmergas et El Kory Ould Abdel Weklé au sujet des montants alloués aux griots
lors de la visite du président à Néma ! Mais l’ex grimpeur des poteaux de
la SONELEC étant versé dans le détournement des pécules, la bagarre est finie
en match nul !
Est-ce sera le cas dans l’affaire qui oppose actuellement
les journalistes peshmergas autour d’une enveloppe de 25 millions accordée par
le gouvernement pour financer des soit disant journées de concertation sur la
reforme de la presse ? Un bras de fer est engagé entre des professionnels
du secteur comme Brahim Ould Abdellahi et Cheikh Bekay de BBC et les peshmergas
comme Abbadi et autres qui sont actuellement majoritaires en nombre mais
pas en qualité et il faut le reconnaitre !
La reforme de la presse est impossible à mettre en œuvre parce
que les intéressés eux-mêmes récipiendaires de cette aide ne sont pas des
journalistes dignes de ce nom, mais des peshmergas faisant le porte à porte
pour quémander par-ci par- là !
Les 25 millions que l’État vient de mettre à la disposition
de cette presse là, auraient dû être affectés à des œuvres d’orphelinats ou de lutte contre
la cécité !
Mélanger des intellectuels avec des charabiens barbouilleurs, c’est réellement
manquer à la déontologie dont on veut doter aujourd’hui , la presse mauritanienne !
Malgré les efforts louables des différents ministres qui se
sont succédé, la presse mauritanienne ne semble pas avoir trouvé le chemin
menant au salut !
La floraison des télévisions et radios privées nous rappelle
le début des boulangeries électriques à Nouakchott !
La vraie reforme de la presse passe par un minimum d’exigence
en matière d’ autorisation d’ exercer ou de publier ; en donnant toute la liberté
aux peshmergas actuels de décider de l’ avenir de cet important secteur , l’ État
manque de son devoir !
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