La CENI qui devait être la plus représentative possible du pays,
n’est aujourd’hui qu’un club réservé aux
retraités du Trarza !
Abdellah Ould Soueid Ahmed , Ould Baghah , sont les vrais
acteurs de cette pièce de théâtre mal jouée , du moins dans ses débuts . Il parait que le président de la CENI lui –même est sourd ou malentendant, donc soit il dit
oui à tout ou non à tout !
Le chef de cabinet, le particulier, l’huissier chargé du thé,
le portier, les conseillers chargés de mission, les directeurs, les chefs de services,
les responsables du protocole, les chauffeurs sont à 90% du Trarza ! Même
docteur Mohamed Lemine Ba , se dit du Trarza … C’ est le cas de madame Mama
Sita aussi …
Les fournisseurs , du crayon jusqu’aux véhicules 4 x4 ,
sont également du Trarza , qui finalement aura son mot à dire sur l’ issue des
prochains scrutins , qu’on le veille ou non , comme si les autres régions n’
existaient pas !
La CENI est aussi hermétiquement fermée à la composante
Wolof qui, même si elle est la moins nombreuse, existe quand même et doit avoir
sa place ! Pourquoi lui nie-t-on ses droits d’être présente à la CENI ?
Il ne sera pas surprenant que certains partis de l’opposition
demanderont sa recomposition, dés à présent !
Bien qu’elle soit théoriquement indépendante selon les textes,
son budget est d’une opacité extraordinaire et il est interdit de parler des
salaires de ses fonctionnaires surpayés … Quant à évoquer les émoluments des
membres de son comité exécutif, c’est un crime contre l’humanité ! Où est
alors cette transparence dont on a tant parlé à la nouvelle CENI, dont les
alentours sont interdits à l’IGE ? Tant qu’on n’a pas défini les critères
suivant lesquels on choisit les membres de la CENI et rendu public le mode de
recrutement de son personnel, on sera toujours loin des transparences promises
des élections ! A suivre
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