Douanes : un homme , une équipe , un dynamisme .

Le colonel Dah Ould El Mamy peut aujourd’hui se frotter les mains , du fait des réelles performances enregistrées, depuis qu’il est aux commandes des douanes, faisant de ce corps jadis perverti, un levier économique incontournable au service de la nation.
Avant son arrivée, on pouvait nommer n’ importe qui au poste de chef de visite, parce que la fonction n’avait pas de signification réelle et les vrais chefs des bureaux des douanes étaient les transitaires eux-mêmes, qui dictaient leurs conditions aux différents DGD qui se sont succédé !
Aujourd’hui, du simple préposé de la brigade "Enlèvements et Surveillance" du PANPA, à l’officier principal titulaire de bureau de Zouératt, passant par l’inspecteur de visite bureau-pêche de NDB jusqu’à l’agent du GIR, chacun est bien choisi sur des bases saines de compétence et de loyauté..
Au-delà des recettes toujours améliorées, la recette prodigieuse de Dah Ould Mamy est en ce qui la concerne, très simple pourtant, parce qu’elle tient à un seul maitre mot : tolérance zéro pour la fraude ! L’on comprend donc aisément aujourd’hui, pourquoi monsieur Dah Ould Mamy , avait été cité en plein conseil des ministres par le président de la république, comme un exemple d’ honnêteté et de rigueur !
Cette rigueur en l' occurrence , fait des émules au sein des différents bureaux des douanes, qui rivalisent désormais d’ardeur, parce qu’il n’y a plus de place pour les canards boiteux d’antan : le simple douanier étant devenu cultivé et connecté aux nouvelles technologies , rien ne passe plus entre les mailles des limiers de Dah , même pas les colis postaux ou des frais de voyage en euros , sur la frontière poreuse . Ces prouesses douanières savamment marquées, sont en train de faire école au sein de toute l’administration fiscale du pays, en quête de modèle d’organisation ...
L’autre originalité de cet officier supérieur exemplaire qui force l’estime par son humilité, son patriotisme et sa capacité de chef d’équipe , toujours à l’écoute de ses collaborateurs, est qu’il n’a pas de courtisans en dépit de la convoitise que suscite le fauteuil de DGD depuis toujours.
Au moment où ce corps s’apprête à célébrer sa fête demain 26 janvier, une distinction spéciale mérite bien d’être décernée à l’homme et à son équipe, pour leur dynamisme et leur rentabilité toujours croissante , au grand bonheur des finances publiques. En tout cas, ce jour là, le ministre Thiam Diombar notera forcément à juste titre, que sans la douane, il n’ y a pas de ministère des finances , ni d’ économie , ni de dépenses communes …