Partage régional du pouvoir ( Suite ) : les portions de l' Adrar

Dans la répartition du gâteau des hautes fonctions de l’Etat, la wilaya de l’Adrar n’est pas oubliée avec deux ministères et pas des moindres : celui des pêches et de l’économie maritime et le ministre de l’enseignement secondaire et supérieur , le professeur Ould Bahia , le Gueylani mathématicien .
En plus du Général DGSN, il ya aussi monsieur Khlil ambassadeur à Bruxelles et auprès de l’OTAN, monsieur Abderrahim ould El hadramy , ambassadeur représentant permanent de la Mauritanie auprès des Nations Unis et le très généreux trésorier régional à Nouadhibou . A ne pas confondre avec monsieur Edhehby , le trésorier général qui est également de l’ Adrar . Le directeur général de l'AMI , monsieur CON ( entendez par là , les initiales du nom de Cheikhna Ould Nenni et pas autre chose!) est également de cette région , mais tout l'Adrar le rejette , le donnant plutot aux territoires occupés et occopants à la wezni "Mossadans" . ente vem , Khlil ! lol .
Au-delà de cette portion plus ou moins congrue, l’Adrar a plutôt besoin qu’on laisse ses hommes d’affaires tranquilles, qu’on les réhabilite pour les encourager dans leurs activités réelles d’investissement dans le pays.
En effet, les hommes d’affaires de l’Adrar ont d’ abord investi dans leurs localités , avant de construire à Nouakchott . C’est un exemple à suivre par les autres qui concentrent leurs efforts sur Nouakchott et à l’étranger.
Le cas de l’ Inchiri est frappant : Akjoujt compte des dizaines de milliardaires , mais la ville n’existe que de nom et reste à la merci des étrangers pollueurs et des chiens errants .
L’un des meilleurs moyens pour le pouvoir de se racheter auprès des hommes d’affaires de l’Adrar, c’est de leur confier la délégation pour la promotion des investissements privés, qui tarde à décoller. La SMPCP doit leur revenir également, parce qu’ils y sont actionnaires majoritaires !
A propos de la SMCP, elle ne connaitra jamais de beaux jours, tant qu’elle est utilisée comme cadeau politique pour faire plaisir à tel ou tel pingouin …
Parmi tous les directeurs qui se sont succédé à la tête de la société de commercialisation du poisson depuis sa création, seul Chbih ressemblait à un gestionnaire.
Tous les autres venaient simplement pou racler les tiroirs, et prendre le dernier vol pour Nouakchott. Ils ont rivalisé dans la gabegie , et ce n’est pas Ould Jaafar qui va faire l’exception !
Au moment où on parle de plus en plus d’une visite de travail de président de la république, monsieur Ould Abdel Aziz à Nouadhibou, force est de constater que la capitale économique est une ville morte !
Tous les armateurs mauritaniens ont mis la clé sous le paillasson. Seule la présence de Abass Bougherbal , rappelle qu’il était une fois Nouadhibou , ville prospère avec les cotes les plus poissonneuses du monde et un port minéralier fréquenté par les grands tanks transatlantiques .