Traque des salafistes à Nouakchott : Le massacre du bouc émissaire réédité .

Décidemment la poursuite des islamistes à Nouakchott mène toujours à un vrai bouc émissaire. On se rappelle que lors du Wanted de Ould Semane et des meurtriers des touristes français à Aleg , époque Sidioca , l enquête avait conduit à la liquidation physique d’ un Atrouss(bouc) , que la police avait encerclé dans une gazra à Arafat , non loin de la résidence de la deuxième épouse de Jemil ould Mansour , le leader des Ikhwane Elmouslimoune en Mauritanie et l’un des heureux perdants des dernières élections présidentielles . C’était à cause de cette bavure policière contre le bouc de Arafatt , que la police fut d’ailleurs dessaisie de l’affaire au profit de la gendarmerie.
Aujourd’hui, le même drame se répète dans le prolongement de la gazra de Hay Essaken , vers l' extension mobile de Dar El Barka et suite .

En effet ,un deuxième Atrouss dont la barbe ressemblait un peu à celle de Vadel ould Mohamed Lemine , l’ex ministre de l’orientation islamique tendance Abdou Maham , est tombé sous les balles des policiers qui avaient encerclé ce quartier à la recherche d’un certain Diddi , artisan présumé de l’attaque de Tourine .
Mais , si à chaque affaire terroriste en Mauritanie , on liquide un Atrouss , il n’y aura plus de goueiratt chez nous ! En tout cas, les derniers cris stridents du bouc agonisant de Hay Essaken , semblaient vouloir exprimer , que le statut de la police nationale, ne doit jamais voir le jour …Commissaire Kerrany , ente vem ! lol .