lundi 3 novembre 2008
Un petit minable nommé président du conseil d’administration
Bâ Adama Moussa est un petit professeur adjoint de français qui passait tout son temps à écrivailler dans la feuille de choux du journal très mauritanien BILADI, du très malade mental Moussa Ould Hamed, un autre professeur mouçaid que le hasard et la médiocrité dans le choix des hommes, avaient placé récemment pendant la période d’exception (CMJD) à la tête de l’AMI, qui a aujourd’hui son vrai moudir.
Bâ Adama Moussa est nommé au poste prestigieux de président de conseil d’administration de TVM, de l’AMI et de Radio Mauritanie avec un traitement mensuel d’un million d’ouguiya en plus d’une villa et son ameublement, un véhicule de fonction, le tout assaisonné de factures de téléphone, d’eau, d’électricité et le carburant, le tout à la charge de l’Etat. Voilà ce qu’on appelle la gabegie, voire l’inadmissible ! On peut aussi appeler cela, sans risque de se tromper, le détournement de l’argent public. On avait pourtant reproché à Sidioca de vouloir "acheter" les députés, à la veille de sa destitution. N’est-ce pas ?
Figurez-vous que ce minable pigiste de BILADI (et quel BILADI !) ne fera rien du tout pour mérité ce traitement exceptionnel.
Le conseil d’administration qu’il présidera ne siège qu’une fois par an et on n’exigera de lui aucune présidence sauf pour avoir des jetons. Quelle largesse !
Rien par ailleurs ne le prédestinait à cette nomination, sauf que l’intéressé fait parti de ceux que RFI, en panne de programme, interrogeait parfois, dans le cadre de sa revue de presse africaine, francophonie oblige.
Mais cela n’a jamais été une place au soleil pour les amateurs du micro RFI, parce que " la radio du monde" interroge n’importe qui, de Diallo le gargotier à Conakry jusqu’à Moussa le cireur de chaussures à Bamako, en passant par la Fatou N’Diaye vendeuse d’arachides grillés à Dakar, qui elle aussi parle un français académique impeccable. N’est-ce pas, monsieur Alain FOCCA ? On est où, là.
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