dimanche 23 novembre 2008
Réunion d’Addis-abeba : la communauté internationale tourne le dos à Sidioca.
On s’attendait ce 20 novembre à un train de sanctions et des menaces plus virulentes, voire même des insultes, à l’adresse des gouvernants actuels.
Et comme le dit le proverbe bien de chez nous : « est nu celui qui s’habille avec le temps ».
Mais voilà que le communiqué qui sanctionne les travaux de la réunion d’Addis-abeba, tant attendue, invite à la poursuite du dialogue et recommande à cet effet une délégation de haut niveau à Nouakchott.
Même Bernard Kouchner, le ministre français de la coopération adoucit ses propos en disant que les sanctions ne peuvent avoir d’effets que sur le peuple, ce qui ne doit pas être un objectif en soit.
Le nom de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’a même pas été prononcé une seule fois, comme si les dunes de Lemden ont déjà enseveli le président déchu, dont les supporters mettaient tant d’espoirs sur cette réunion, pour mettre fin au mouvement rectificatif du 06 août 2008 et rétablir leur pouvoir mafieux.
Comme on dit, on a beau courir, mais la vérité nous rattrapera toujours : à Addis-abeba, c’est la sagesse qui a eu raison !
Les Etats ne défendent pas des valeurs mais des intérêts, et il se trouve que ces intérêts sont actuellement bien préservés par le HCE et son gouvernement.
Voilà que Sidioca jouit aujourd’hui de toute sa liberté à Lemden, et on n’enregistre aucune manifestation de soutien, même pas dans son propre fief !
La question qui se pose aujourd’hui aux Boidiels, Bedredine, Mansour, Messoud et compagnies, est la suivante : n’était-il pas préférable de laisser Sidioca en résidence surveillée à Nouakchott et continuer à mentir à l’étranger pour vanter la popularité et la légitimité d’un homme, qualités qui n’existent que dans les rêves de KB ? Ley.
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