vendredi 29 août 2008
Changement du 06 août et l’OUA : Sékou Touré ne disait-il pas que « l’OUA n’est qu’un petit syndicat de chefs d’Etats, eux-mêmes issus de coups d’Etat
La position actuelle de la communauté internationale face au mouvement rectificatif, du 06 août dernier, n’est que du déjà vu : condamnation de principe qui sera suivie de la reconnaissance progressive selon les intérêts dans le pays considéré.
Churchil disait que « nous n’avons pas d’amis permanents, nous n’avons pas d’ennemis permanents, mais nous avons des intérêts permanents. »
L’ancien régime déchu de Ould El Waghef et de Sidioca est déjà presque oublié. On ne trouve ses traces que dans l’inconscient de Messoud Ould Boulkhair et dans les archives de la Fondation KB ou du scandale du PSI (Programme Spécial d’Intervention), détourné par Koréra Issagha, ex ministre de l’agriculture, fourni par Messoud Ould Boulkhair.
Seuls Bedredine ou Bedre Elweil, Jemil Ould Mansour le griot raté, recyclé en islamiste et Ba M’baré, pleurent encore Sidioca.
Les nouveaux maîtres de Nouakchott volent la vedette partout à l’intérieur du pays (marches de soutien).
les occidentaux, contrairement à ce qu’on pense, ont déjà des intérêts en Mauritanie et font actuellement appel à des spécialistes pour les éclairer sur le passé et surtout les intentions du nouvel homme fort, le général Mohamed Abel Aziz, chef de l’Etat.
Les puissances étrangères considèrent toujours, que les militaires ne tiennent pas souvent les promesses de la première heure, selon lesquelles ils ne restent pas au pouvoir, et vont organiser des élections présidentielles, le plutôt possible.
Mais l’actuel Haut Conseil d’Etat semble vouloir éviter de tomber dans les engagements hâtifs, genre 03 août 2005 (CMJD), qui ont conduit le pays dans la situation et le chaotique actuel, parce que le pouvoir a été très vite remis par le CMJD à des irresponsables sous la pression irresponsable de la communauté internationale, friande de démocraties des chimères.
Le Haut Conseil d’Etat ne veut pas en effet donner à cette communauté là, des gages réels pour un retour imminent à ce qu’on appelle "une vie constitutionnelle".
L’exemple catastrophique, mais heureusement éphémère de Sidioca, à la tête de l’Etat a en effet, créé une véritable crise de confiance entre les généraux et les hommes politiques mauritaniens, toutes tendances confondues.
Et l’establishment politique actuel est malheureusement incapable de secréter un homme présidentiable. On n’invente pas un président. Il se situe lui-même et s’impose par la compétence, le discours et les qualités politiques rationnelles.
Messoud Ould Boulkhair, le Mandela contre façon, a déçu toute la république durant l’ère Sidioca, qui, à toute chose malheur est bon, lui a servi de test non concluant.
En effet, de Mbarka la vendeuse du couscous, en passant par Mahmoud le boucher d’El Mina, jusqu’à Bilal le planton du Ministère des Finances, tout le monde sait aujourd’hui que Messoud ne cherche que son propre confort personnel.
Dès son installation au perchoir, il s’est complètement métamorphosé en changeant de milieu et de clientèle. Il ne comprend aujourd’hui que le langage de l’argent et les deux ministres qui ont pillé le pays sont des ministres messoudiens, en l’occurrence Koréra Issagha et Ould Yali respectivement ex ministres de l’Agriculture et de l’Hydraulique et Energie. Ils se sont enrichis à une vitesse lumière, en achetant des villas dans les quatre coins de Nouakchott. Quand Sidioca en a parlé à Messoud, ce dernier lui a répondu tout simplement que ses ministres font comme tous les autres ministres, en pillant les deniers publics. Quel sens de l’irresponsabilité !
Pour la petite histoire, Koréré Issagha vient d’acquérir des appartements jumelés à Nouakchott à 100 millions d’ouguiya prélevés sur les fonds du PSI (Programme Spécial d’Intervention) dont l’exécution est un crime et un scandale retentissant. L’histoire vous en dira plus. Waghef, ente vem. Ley.
Messoud, le vieillard quant à lui, a utilisé le budget de fonctionnement de l’Assemblée Nationale, pour épouser des mineures haratines, à raison d’une vierge par mois. Quand il était récemment en vacance au Hodh, Mandela-arrivage, distribuait des centaines de mille ouguiyas aux griots et aux macros. Un homme comme ça, peut-il diriger la Mauritanie ? Ley.
Quand à Ould Maouloud, Bedre Elweil, Ould Waghef, Jemil Ould Mansour, le griot en rupture d’instruments, Ahmed Ould Sidi Baba et tous les autres badauds de ce qu’on appelle aujourd’hui le Front National pour la Défense de la Démocratie (et quelle démocratie !), y’a-t-il parmi eux, un seul qui soit présidentiable ? Ils traînent tous des casseroles sur lesquelles, il est inutile de revenir ici.
S’ils étaient des hommes patriotes, sincères et honnêtes, ils n’auraient pas demandé aux bailleurs de fonds de mettre le peuple mauritanien sous embargo ! Ça se voit alors qu’ils ne sont que des minables politicards.
Une question à la communauté internationale : pour qui alors fixer un calendrier électoral ? Y’a-t-il en Mauritanie, un jeu politique possible à l’horizon non lointain ? La Mauritanie est sous développée, sa classe politique aussi, cruellement !
Ou bien la Mauritanie n’est pas encore mûre pour la démocratie, et dans ce cas, nos partenaires au développement (la communauté internationale) doivent d’abord nous financer un projet de "maturité politique", projet qui sera surtout non accompagné de PPF et d’experts étrangers, qui prennent d’une main ce qu’on nous donne de l’autre. Ley.
L’Armée mauritanienne a désormais une légitimité devenue historique, grâce au rôle républicain de redressement et de stabilisation du pays, qu’elle a toujours joué pour sauver le pays plusieurs fois menacé de dérives (1978, 1984, 2005 et 2008).
Lakhbaar tebgue vi dar, ne défend aucune thèse militariste et ne cherche pas non plus à légitimer les coups de force, mais nous avons un credo constant : reconnaître et dire la vérité, n’en déplaise à Bedre Elweil et compagnie.
La Mauritanie est assise sur une braise aux trublions ethniques dangereux.
Si on livre le pays à un chef de secte religieuse, ayant des ramifications partout en Afrique, on ira droit dans le mur, comme c’était le cas avant le 06 août 2008.
Si, les urnes des mauritaniens ignorants ou inconscients (donc la majorité analphabète), nous mènent par contre, vers un président guerrier ou produit de l’aristocratie classique, il nous conduira inéluctablement vers la guerre avec les voisins. A quel saint alors se vouer ?
Et si un islamiste prend le pouvoir, il engagera la Mauritanie aux cotés d’Al Qaida, dans une guerre sainte, genre talibans afghans, pour faire des embuscades contre les soldats de nos amis français et autres. Ley.
La situation actuelle de la Mauritanie pluriethnique, multi tribale, régionaliste, islamiste, flamiste et tous les istes du monde, ne prête le flanc à aucune forme de démocratie viable ou acceptable.
Ce dont la Mauritanie a besoin, c’est surtout un président éclairé qui allie la forte personnalité, à l’intégrité, au patriotisme et l’intransigeance sur les questions qui touchent à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale. Jean Ping, ente vem !
Cet homme là, on ne voit pas encore son ombre, du moins dans la classe politique actuelle qui est déjà partie en campagne à l’étranger, pour avoir l’embargo et faire souffrir le peuple mauritanien. Quels traîtres !
Nos voisins, la Tunisie, l’Algérie et le Mali, ont déjà secrété un président ayant un tel profil et ils font actuellement régner chez eux, la tranquillité dans la prospérité, malgré tout, et sans l’ingérence de l’Union Africaine. D’ailleurs l’UA, incapable de résoudre un seul problème en Afrique, croit que la Mauritanie est le "petit mur", qu’on peut sauter pour faire des miracles. Jean Ping, occupes-toi d’abord de la Somalie et du Kenya. Quant à la France et aux USA, ils doivent s’occuper de l’Irak, de l’Afghanistan et de la question palestinienne. Avant d’être pris en tourmente dans la nouvelle guerre froide qui reprend et qui va certainement occuper tout le monde…
A suivre dans LAKHBAAR TEBGUE VI DAR, les responsables suspects dans l’affaire KB et ses marionnettes.
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